Éric Roy s’exprime sur l’arbitrage après Brest – Toulouse
Éric Roy critique l'arbitrage après la victoire du Stade Brestois contre Toulouse (2-0).
France
Après la victoire du Stade Brestois contre Toulouse (2-0), Éric Roy, entraîneur de Brest, a exprimé son mécontentement concernant les décisions arbitrales, en particulier sur un penalty accordé au TFC. Exclu à la 36e minute par l’arbitre Florent Batta, Roy a détaillé son échange avec le corps arbitral et ses réflexions sur l’arbitrage en Ligue 1.
La décision contestée du penalty
Éric Roy a exprimé son désaccord avec la décision d’accorder un penalty à Toulouse. Selon lui, les différents moyens d’analyse disponibles au cours du match, tels que les écrans et les ralentis, montrent que la faute n’était pas justifiée. « Je ne pense pas que ce soit un penalty. J’ai donc dit au quatrième arbitre que je n’étais pas d’accord avec la décision », a-t-il déclaré.
Roy a précisé son état d’esprit lors de l’incident : « Il y a eu un carton jaune qui m’a encore plus frustré. Je pense qu’il devrait y avoir un dialogue lorsque des sanctions sont appliquées. » Il a ensuite comparé cette situation à ses expériences passées dans des matchs de niveau supérieur, soulignant que la communication est souvent plus constructive à ces niveaux.
Analyse de la situation sur le terrain
Concernant la situation ayant mené au penalty, Roy a affirmé que Mathias Pereira Lage voulait jouer le ballon, et non blesser son adversaire. « Une vraie semelle, ce n’est pas du tout ça, c’est intentionnel », a-t-il ajouté, remettant en question la sévérité de la sanction.
Il a également fait part de son opinion sur la décision prise par l’arbitre central après avoir consulté les images : « S’il siffle penalty là, c’est soit de la malhonnêteté, soit de l’incompétence. Je ne pense pas que les arbitres soient malhonnêtes ».
Le ressenti d’Éric Roy depuis la tribune
Éric Roy a partagé ses réflexions sur le fait d’être éloigné du terrain, en tribune : « Je déteste être là-haut, car on subit les situations. Sur le bord de la touche, on se sent plus proche de ses joueurs et prêt à les aider. » Cette distance le rendait encore plus frustré face aux événements sur le terrain.
Il a reconnu l’importance d’une atmosphère positive fournie par le public, déclarant qu’il espérait que cela donnerait de l’énergie aux joueurs.
