France, États-Unis, Canada, Mexique
À l’approche de la Coupe du Monde, l’équipe de France prépare déjà son rendez-vous mondial, dans une dynamique axée sur le long terme. Après avoir validé leur qualification, les Bleus ont célébré au Parc des Princes, où retentait L’Amérique de Joe Dassin, symbole d’un bonheur retrouvé après des années de déceptions.
Mbappé est rapidement revenu sur l’objectif: gagner la Coupe du Monde, et non se contenter d’une demi-finale. Après la victoire 4-0 contre l’Ukraine, le capitaine a rappelé que la priorité reste de remporter le tournoi, même si certains adoptent une position prudente. Le sélectionneur a partagé cet optimisme tout en prévenant que le nouveau format de la compétition, avec 48 nations et plus de matches, apporte des défis supplémentaires, notamment sur le plan climatique et logistique. L’équipe sait qu’elle doit tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible.
Le cap sur le Mondial et les aspects opérationnels prennent leur ampleur avant l’annonce probable d’une liste de 26 joueurs mi-mai. Le tirage au sort, prévu le 5 décembre au John F. Kennedy Center for the Performing Arts à Washington, D.C., déterminera le calendrier et les villes hôtes, avec des blocs Est, Centre et Ouest pour les phases de groupes dans ce Mondial organisé dans trois pays (Canada, États‑Unis et Mexique).
En 2025, la France a terminé sur le podium du classement FIFA, ce qui lui confère le statut de tête de série. Cette position peut limiter les confrontations avec certains adversaires avant le premier tour, et elle réduit aussi les chances de rencontrer certains pays lors des premiers matchs.
Un camp de base aux États‑Unis semble privilégié, parmi les 65 sites proposés par la FIFA. L’idée est d’avoir un hôtel moderne à proximité du terrain d’entraînement. Le staff a commencé à étudier les options et prévoira une visite des installations après le tirage, avec une décision à prendre au plus tard le 9 janvier.
Les vice‑champions du monde devraient déjà projeter une tournée de mars outre‑Atlantique, avec des rencontres éventuelles face à l’équipe des États‑Unis et au Brésil sur la côte est, et d’autres matches amicaux en juin pour préparer les conditions climatiques et le décalage horaire. La réflexion sur le sens de l’histoire de l’entraîneur à l’époque d’un dernier match sur le sol hexagonal est aussi évoquée dans le récit.
Et cette interrogation plane : Didier Deschamps aurait‑il dirigé contre l’Ukraine son dernier match à domicile avec l’équipe de France ?
