Enzo Maresca dénonce l’injustice avant la finale de la Conference League

Enzo Maresca, entraîneur principal de Chelsea, dénonce une injustice flagrante avant la finale de la Conference League face à Real Betis. Selon lui, son équipe dispose de 48 heures de moins pour se préparer, une situation qu’il juge inacceptable dans le cadre d’une compétition européenne majeure.

Un désavantage temporel incompris

Chelsea doit affronter Nottingham Forest en Premier League dimanche, un match crucial dans la course à la prochaine Ligue des Champions. En revanche, le dernier match de La Liga pour Real Betis, qui reçoit Valence, a été avancé au vendredi, offrant aux Espagnols deux journées supplémentaires de repos avant la finale.

Face à cette situation, Maresca critique vivement ce décalage : « Je ne suis pas content, à 100 %. On ne peut pas permettre à une équipe d’avoir 48 heures de plus que l’autre lorsqu’on dispute une finale européenne. Il serait normal de jouer soit tous les deux le vendredi, soit tous les deux le dimanche, comme nous. »

Il poursuit en soulignant son incompréhension quant à l’origine de cette décision : « Je ne sais pas si cela vient de La Liga, de la Premier League ou de l’UEFA. Mais ce n’est ni normal ni juste. »

Un choix clair pour la finale

Malgré cette controverse, Maresca reste concentré sur le match de dimanche. Il a toutefois annoncé qu’il titulariserait Filip Jorgensen, le gardien qui a joué toute la compétition, plutôt que Robert Sanchez, choix habituel en championnat.

« Filip va jouer cette finale car il a disputé toute la compétition. Ce serait injuste qu’il ne joue pas maintenant que l’on est en finale », assure l’entraîneur. « Pour le match contre Betis, ce sera donc Filip et dix joueurs, mais je ne sais pas encore lesquels. »

Un parcours critiqué mais essentiel

La participation de Chelsea en Conference League a souvent suscité des critiques, certains estimant que le club évolue à un niveau largement supérieur à ses adversaires. Pourtant, pour Maresca, remporter ce tournoi est capital pour insuffler un esprit gagnant à un groupe jeune.

« C’est très important, d’abord parce qu’il faut construire une mentalité de vainqueur. On ne gagne pas la Ligue Europa ou la Ligue des Champions si on ne commence pas par s’imposer en Conference League. Il faut être concentré pour remporter ce trophée. »

Il conclut sur une note d’espoir : « Cette saison a aidé les joueurs à apprendre à gagner, et c’est la seule voie pour instaurer une culture de la victoire. Nous sommes maintenant proches de la dernière étape, et j’espère que nous soulèverons le trophée. »