Emilie Morier termine sa carrière de triathlète lors du Mondial à Marbella

Emilie Morier termine sa carrière de triathlète lors du Mondial à Marbella

Emilie Morier, championne bayonnaise, clôture sa carrière lors du championnat du monde 70.3 Ironman à Marbella, après une décennie de triathlon et une carrière cycliste.

France

La Bayonnaise Emilie Morier va clore sa carrière de triathlète ce week-end à Marbella, lors du championnat du monde 70.3 Ironman. Après dix années passées sur les parcours exigeants du triathlon, elle s’apprête à terminer une carrière qui l’a vue progresser d’une nationale prometteuse à une athlète reconnue sur la scène internationale.

Au mois de mai, Morier avait pris le podium à Venise, décrochant la 3e place et le billet pour le mondial. Cette qualification l’a portée vers Marbella, où elle conclura la saison sur une épreuve qui résume son parcours: une distance Ironman 70.3 et une frontière entre deux univers sportifs.

Suite à cet épisode triathlétique, elle a connu une parenthèse notable dans le milieu cycliste, s’imposant comme l’une des meilleures Françaises du récent Tour de France féminin. Fort de ce succès, elle décide d’aborder la fin de sa carrière au triathlon pour se tourner définitivement vers les pelotons professionnels.

Sans pression, Morier s’élancera sur ce Mondial. Morier a déclaré : « Je tenais à le faire pour marquer ma fin de carrière, l’objectif n’est pas un podium mais de bien profiter de ce dernier moment ». Le défi principal sera aussi physique: « le plus dur aura été de reprendre la course à pied, d’autant plus qu’il faut avaler un semi-marathon; heureusement le profil plat le long du front de mer et le parcours vélo de 90 km conviennent ».

Le président de la section triathlon de l’Aviron Bayonnais voit en elle une candidate capable de surprendre encore: « c’est une compétitrice qui ne lâche rien, elle se surpasse toujours; elle va tout donner pour clôturer dignement sa carrière ». Morier ne cache pas sa joie d’avoir franchi la porte du monde cycliste: « le triathlon m’aura permis de vivre mes premières grosses émotions sportives et m’a aussi ouvert une porte vers le monde cycliste ».

Elle avoue être séduite par ce nouveau cadre: « c’est vrai que c’est plus pro et, surtout, la différence est grande, on est entouré par une équipe ». Morier, révélation du dernier Tour de France féminin (25e au général et 12e de la dernière étape), ne passera pas inaperçue dans ce Mondial de Marbella: elle a été la première triathlète française à courir le Tour, et elle n’a pas l’intention de faire taire cette double vie.

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