Le Comité international olympique (CIO) s’apprête à élire son nouveau président, avec sept candidats en lice pour ce poste crucial qui façonnera l’avenir du sport à l’échelle mondiale. La compétition se déroule jeudi après-midi en Grèce, avec le Catalan Juan Antonio Samaranch Jr en tête des favoris, tandis que le Français David Lappartient est vu comme un outsider.
Le contexte de l’élection
Qui succédera à Thomas Bach, l’actuel président du CIO, après sa décision de ne pas se représenter ? Le suspense a duré plusieurs mois, et les candidats se livrent une bataille acharnée pour convaincre les membres de l’instance olympique. « Si je pouvais raconter les coulisses, il faudrait un livre entier », a déclaré David Lappartient, évoquant un scrutin « plus ouvert que jamais » au sein du luxueux complexe de Costa Navarino, situé face à la mer Ionienne.
Les candidats en lice
Avec un nombre de prétendants sans précédent dans l’histoire du CIO, distinguer un favori est particulièrement complexe. « Certains affichent plus d’atouts que d’autres », a noté Martin Fourcade, membre du CIO depuis 2022, bien que aucun candidat ne semble réunir toutes les qualités appréciées.
Parmi les candidats, on retrouve :
- Juan Antonio Samaranch Jr (Espagne) – Favori, connu pour son ascension au sein du CIO.
- David Lappartient (France) – Président de l’Union cycliste internationale et du Comité olympique français.
- Morinari Watanabe (Japon) – Présentant une proposition radicale d’organiser les JO simultanément dans cinq villes.
- Kirsty Coventry (Zimbabwe) – Septuple médaillée, qui pourrait devenir la première femme présidente.
- Feisal Al-Hussein (Jordanie) – Mettant l’accent sur la paix dans le sport.
- Johan Eliasch (Royaume-Uni/Suède) – Dirigeant d’un équipementier sportif avec expérience dans le secteur.
Des enjeux géopolitiques
Cette élection semble également marquée par des enjeux géopolitiques importants. Jean-Loup Chappelet, spécialiste de l’olympisme, affime que trois blocs se dessinent :
- Soutien des pays russes et chinois à Samaranch Jr.
- Bloc anglophone en faveur de Sebastian Coe.
- Candidature de compromis pour David Lappartient, soutenue par une partie de l’Europe.
Une élection sous surveillance
La couverture médiatique de cet événement souligne à quel point les rumeurs autour du soutien de Thomas Bach à Kirsty Coventry pourraient influencer l’issue de l’élection. Selon certains analystes, cela pourrait faire d’elle la première femme à accéder à la présidence du CIO à seulement 41 ans. Alors que le vote approche, les candidats intensifient leurs efforts pour attirer des soutiens.











