Droits TV Ligue 1+ : les clubs touchent plus que prévu grâce au bilan

Droits TV Ligue 1+ : les clubs touchent plus que prévu grâce au bilan

Les premiers résultats positifs de Ligue 1+ entraînent une hausse de la répartition des droits audiovisuels pour 2025/26, mais les montants restent inférieurs à ceux de 2024-2025.

France

Lors du collège de Ligue 1 organisé lundi, Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, a présenté les résultats commerciaux de Ligue 1+, la plateforme de diffusion lancée cet été. La répartition des droits TV de la Ligue est au cœur du bilan, et un document de la commission des finances, consultable, a ensuite été adressé à tous les clubs de L1 et de L2. Il présente la simulation de la répartition des droits audiovisuels 2025/26 intégrant une estimation actualisée des revenus de la chaîne Ligue 1+ à environ 142 millions d’euros sur la base de l’estimation d’abonnés à date.

Initialement, par prudence et selon les directives de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), aucune recette issue de Ligue 1+ n’était inscrite dans les comptes des clubs et dans le guide de répartition provisoire établi au démarrage de la saison. À l’époque, la somme maximale envisagée à répartir entre les clubs pour l’ensemble des droits domestiques et internationaux était de 80,4 millions d’euros, après déduction des charges (CVC, taxe Buffet…). Le montant maximum pour le club le mieux classé était de 14,42 millions d’euros et le moins bien loti n’atteignait que 1,44 million ; seuls 11 clubs ayant performé sur la scène européenne bénéficiaient des droits sur la vente de la L1 à l’étranger.

Des dotations multipliées par deux pour les clubs. Grâce aux revenus générés par la plateforme, soit 158 millions d’euros de chiffre d’affaires, après soustraction des commissions pour les distributeurs, soit 16 millions, l’enveloppe disponible s’élève à 142 millions. Le mieux classé doit normalement percevoir 15,66 millions d’euros supplémentaires et le moins performant 2,28 millions de plus que le guide initial. Cela donnerait un total de 30,1 millions pour le champion s’il est aussi en tête sur les critères sportifs sur cinq ans et sur la notoriété, ce qui est le cas du PSG. Le dernier club, lui, toucherait 3,72 millions, ce qui représente un écart important.

En Ligue 2, les premiers résultats de Ligue 1+ sont aussi appréciables car ils permettent de passer, pour le premier club, de 742 000 euros à 1,83 million. Le dernier voit aussi son traitement sensiblement amélioré, passant de 483 000 euros à 1,19 million.

Des montants encore en retrait. Mais même si ces montants ont été rehaussés, ils restent faibles en raison d’une baisse très sensible des droits domestiques. Lors de la saison précédente, le champion recevait 19 millions d’euros de droits nationaux alors qu’en 2025-2026 la prévision est de 12 millions. Si le PSG, comme souvent, figure parmi les mieux classés, ou l’un des 11 clubs européens, pourra amortir le choc grâce à des droits internationaux très rémunérateurs (18 millions pour le premier). Mais le dernier de la Ligue 1 encaissera 3,72 millions, sans droits internationaux prévus.

En fin de saison, l’objectif annoncé par Nicolas de Tavernost est d’atteindre 1,15 million d’abonnés. Il est pratiquement atteint et pourrait être dépassé si le bon démarrage se confirme, ce qui offrirait un petit rabais dans cette période de disette.

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