BeIN Sports et LFP Media restent en désaccord sur les droits TV Ligue 1 et les paiements liés à la Ligue. Selon nos informations, beIN a versé seulement une partie de la deuxième échéance pour l’affiche du samedi après-midi, soit 14 M€ sur les 18 M€ prévus le 5 octobre. Le montant annuel de l’accord est de 78,5 M€ et ce litige reflète une série de tensions entre le diffuseur et la filiale commerciale de la Ligue.

Pour ce match, beIN dispose d’un choix entre l’option 1 et l’option 2 en alternance, mais la diffusion est encadrée par des contraintes. Le diffuseur ne peut pas diffuser plus de huit fois la même équipe durant la saison et ne peut pas programmer le même club deux fois de suite. Concrètement, cela peut conduire à réserver 26 fois le PSG ou de l’OM sur le diffuseur principal, plateforme Ligue 1+ lancée le 15 août.
Cette retenue de 4 millions d’euros n’est pas nouvelle: beIN avait déjà agi de la même façon pour la première échéance, le 5 août, et a assigné LFP Media devant le tribunal des activités économiques de Paris, en référé et sur le fond, pour contester les restrictions et réclamer 29 M€ d’indemnités à LFP Media.
BeIN estime que ces restrictions avaient été imposées pour permettre à son offre d’être complémentaire à celle de DAZN au début de la saison dernière. Or, DAZN n’est plus le diffuseur principal et Ligue 1+ l’a remplacé; les restrictions apparaîtraient donc moins justifiées, selon le diffuseur.
Du côté de LFP Media, une action en référé a été déposée pour obtenir le paiement intégral. Une audience est programmée à la fin du mois afin de trancher rapidement et de préparer une décision sur le fond. Les discussions entre Nicolas de Tavernost, Jean-Christophe Germani et Yousef Al-Obaidly, engagées le 26 août, n’ont pas abouti et la justice est désormais appelée à arbitrer la question.








