Novak Djokovic, qui dispute cette semaine le tournoi de Genève, s’est exprimé mardi concernant sa situation actuelle en équipe d’encadrement. Le champion serbe, en quête d’une première victoire sur terre battue depuis le début de la saison, a confirmé qu’il ne souhaitait pas précipiter la nomination d’un nouvel entraîneur après la fin récente de sa collaboration avec Andy Murray.
Un choix réfléchi pour l’encadrement
Interrogé sur son nouvel entraîneur après la séparation officialisée le 13 mai avec Andy Murray, Djokovic a été clair : « En ce moment, je n’ai pas besoin d’un entraîneur. Je n’ai pas besoin de me précipiter dans n’importe quel contexte. Je me sens à l’aise avec les gens autour de moi. »
Il sera notamment accompagné à Genève, puis à Roland-Garros, par Dusan Vemic, déjà membre de son équipe lors de plusieurs périodes entre 2011 et 2016, et Boris Bosnjakovic, qui assure les rôles d’analyste et d’adjoint. Tous deux partageront les responsabilités d’encadrement lors des prochains tournois avant que le joueur ne prenne une décision après Paris.
Retour sur la collaboration avec Andy Murray
Concernant la séparation avec Andy Murray, Novak Djokovic a expliqué : « Nous avons senti que nous ne pouvions pas tirer plus de cette collaboration sur le terrain, et c’est tout ce qu’il y a à dire. » Il a exprimé son respect intact et même grandissant pour l’ancien numéro un mondial britannique, louant son intelligence tennis et son esprit de champion.
« Nous n’avons tout simplement pas atteint ce que nous espérions tous les deux en termes de résultats », a-t-il ajouté, témoignant d’un partenariat avec des ambitions communes finalement non réalisées.
Une nouvelle étape à 38 ans
À l’approche de ses 38 ans, Novak Djokovic aborde une phase différente de sa carrière, marquée par des blessures et un regain de difficulté à maintenir son niveau habituel. « Ce n’est pas un chapitre facile, » confie-t-il, « je ne suis pas habitué à perdre plusieurs matches d’affilée, cela ne m’était pas arrivé depuis vingt ans. Mais je savais que ce moment finirait par venir. »
Malgré les obstacles, il affirme conserver son désir d’atteindre les sommets et remporter des titres du Grand Chelem : « Je suis ici, à Genève, pour construire ma forme en vue de Roland-Garros et performer au niveau souhaité. »
Gérer la pression et les attentes
Sur la gestion des attentes liées à son palmarès exceptionnel, Djokovic reconnait que les choses sont moins faciles qu’il y a dix ans. « C’est un nouveau chapitre que j’embrasse et dans lequel j’essaie de naviguer. Je suis toujours connecté au tennis et je veux continuer à m’exprimer sur le court. »
Il se sait capable de rivaliser pour les grands titres mais accepte également que la constance au plus haut niveau soit plus difficile à maintenir. « J’ai plus de hauts et de bas désormais, mais je privilégie certains tournois où je souhaite donner le meilleur de moi-même. »










