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Djokovic dénonce le favoritisme dans le système antidopage du tennis
Novak Djokovic a récemment exprimé ses préoccupations concernant le système antidopage dans le tennis, mettant en lumière de possibles incohérences dans le traitement des joueurs selon leur statut.
Favoritisme dans le traitement des joueurs
L’ancien numéro un mondial a ciblé les différences dans le traitement des cas de grandes stars comme Jannik Sinner et Iga Swiatek par rapport à d’autres joueurs moins bien classés. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a confirmé un accord avec Sinner, suite à un contrôle positif en mars 2024, qui a révélé des traces de clostebol, un anabolisant. Cet accord lui a permis d’éviter une suspension de deux ans en acceptant une sanction de trois mois, le laissant potentiellement reprendre la compétition avant Roland-Garros.
Réactions des joueurs
En parallèle, l’AMA a choisi de ne pas contester la suspension d’un mois infligée à Iga Swiatek après un contrôle positif à la trimétazidine, un médicament interdit. Lors d’une conférence à Doha, Djokovic a affirmé que de nombreux joueurs expriment des inquiétudes quant à la gestion de ces situations. “La majorité des joueurs ne trouvent pas cela juste,” a-t-il déclaré, ajoutant qu’il semble y avoir un biais en faveur des grands noms du tennis.
Appel à une réforme du système
Djokovic a encouragé les instances du tennis à examiner de près le système antidopage. “Il y a tellement d’incohérences entre les cas,” a-t-il soutenu, appelant à une réforme sérieuse. Le vainqueur de 24 titres en Grand Chelem a également noté que les joueurs ont l’impression que l’accès à des avocats talentueux pourrait influencer les résultats des affaires antidopage.
Position de l’Association des joueurs
L’Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), qui a été cofondée par Djokovic en 2021, a également critiqué un « biais inacceptable » dans les décisions des autorités antidopage. Le débat sur l’équité et l’intégrité du sport continue de faire des vagues dans le monde du tennis.