Dissolution de Légion X- groupe d-ultras du Paris FC pour violences

Dissolution de Légion X, groupe d’ultras du Paris FC pour violences

Le groupe d'ultras Légion X du Paris FC est dissous par décret pour violences et dégradations dans les stades.

France

Un décret officiel publié ce dimanche met fin à l’existence de Légion X, un groupe d’ultras du Paris FC, en raison de violences et de dégradations répétées. Ce groupe, jamais reconnu par le club parisien, est soupçonné d’avoir été impliqué dans plusieurs incidents graves au sein et aux abords des enceintes sportives.

La dissolution de Légion X, un acte fort contre les violences dans les stades

Le Journal officiel a rendu public ce dimanche un décret actant la dissolution de Légion X, un groupe d’ultras associé au Paris FC. Ce texte, daté du 1er mai, stipule que les membres de Légion X sont responsables de violences, de rixes et de tentatives de rixes ayant entraîné plusieurs blessés, ainsi que de dégradations commises contre des biens dans et autour des stades.

Le décret met notamment en avant plusieurs agressions : des altercations violentes contre les membres d’un autre groupe de supporters, les « Ultras Lutetia », lors d’une rencontre à Amiens en octobre, ainsi qu’une « expédition punitive » à l’arme blanche contre ces mêmes supporters à la fin d’un match à Rodez en novembre, ayant causé des blessures graves.

La réaction des autorités et du Paris FC

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fait de la lutte contre les violences dans les stades une priorité. Dès le 1er avril, il avait annoncé son intention de demander la dissolution de ce groupe d’ultras. Pour le président du Paris FC, Pierre Ferracci, « il ne s’agit pas de supporters du Paris FC ». Il a salué la décision des pouvoirs publics, affirmant leur volonté commune d’éradiquer ce type de comportements nuisibles.

Le Paris FC, promu en Ligue 1 après de longues années d’absence, ne reconnaît aucun lien officiel avec Légion X, notamment à cause des actions violentes et des dégradations perpétrées par ce groupe.

Contexte et autres groupes sous surveillance

Au-delà de Légion X, deux groupes d’ultras de l’AS Saint-Étienne – les Magic Fans et Green Angels – font également l’objet d’une surveillance accrue par le ministère de l’Intérieur. Bien que soutenus par le club stéphanois, ces groupes n’ont pour l’instant pas fait l’objet de mesures similaires à la dissolution.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une politique plus large visant à restaurer la sécurité et l’ordre dans les stades français, notamment suite à plusieurs incidents récents ayant marqué le football national.

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source:https://www.francebleu.fr/infos/societe/football-legion-x-un-groupe-de-supporters-du-paris-fc-dissous-par-decret-2265530#xtor=RSS-10

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