La France traverse une période délicate sur le front physique: deux cadres du PSG, Ousmane Dembélé et Désiré Doué, se blessent sévèrement à quelques jours d’un rassemblement crucial. Si les performances individuelles restent prometteuses, la réalité sportive et les choix du staff national posent question, alors que Paris avait d’ailleurs pris les devants en avertissant la Fédération française de football (FFF) des soucis physiques qui fragilisent l’effectif.
Contexte et implications pour l’équipe de France
Malgré des perspectives encourageantes sur le papier — Dembélé approchant potentiellement d’un Ballon d’Or, Mbappé retrouvant de l’allant avec le Real Madrid et Maghnes Akliouche faisant ses premiers pas en bleu — le mois de septembre a été marqué par une longue douleur collective. La victoire contre l’Ukraine, vitale pour la qualification au Mondial 2026, a été rapidement éclipsée par une blessure qui a tout changé en l’espace d’un demi-match. Doué a dû quitter le terrain à la pause, touché au mollet, puis Dembélé a signalé une douleur à la cuisse lors d’une accélération dans la foulée.
Le bilan chiffré est lourd: quatre semaines d’absence pour Doué et au moins six pour Dembélé, une indisponibilité qui défie les plans et pousse Deschamps à reconfigurer son encadrement sur le court terme. Une réalité douloureuse pour l’Équipe de France, mais aussi pour le PSG, qui voit son organisation mise à rude épreuve dans une période de compétitions dense et déterminante en Ligue des Champions.
La demande d’explications et la réaction du PSG
La situation prend une tournure politique sportive, car le PSG avait prévenu la FFF par courrier des fragilités physiques visibles dans l’effectif parisien. Cette démarche, révélatrice d’un malaise latent, alimente les débats autour de la gestion des blessures et des précautions prises par le staff de Didier Deschamps.
Sur le plateau de l’After Foot, Elton Mokolo a qualifié les faits de « très graves », appelant Deschamps à s’exprimer publiquement pour justifier les choix qui ont permis à deux joueurs blessés de porter le maillot national. Selon lui, les accusations ne concernent pas seulement Dembélé et Doué, mais touchent aussi le PSG et l’équipe de France, impliquant une question plus large sur la surveillance médicale et la prévention des blessures.
« J’attends Deschamps au tournant lors de sa prochaine conférence de presse, » a-t-il déclaré, pointant du doigt les documents fournis par le club et l’écho qu’ils pourraient trouver dans les coulisses de la sélection. « Les accusations du PSG sont très graves. Cela signifie qu’au PSG, il existe des preuves que des joueurs ne sont pas en bonne santé, et du côté de l’équipe de France, on parle de circulez, il n’y a rien à voir. »
Au-delà des témoignages, le PSG demeure sérieux dans son analyse et les semaines à venir s’annoncent difficiles sur la scène européenne, où les prochaines échéances en Ligue des Champions exigent une gestion médicale sans faille et une communication claire entre clubs et sélection nationale. L’épisode relance ainsi le débat sur la coordination entre les staff et sur la manière dont les blessures sont suivies et communiquées publiquement.
Pour l’heure, les regards restent braqués sur Didier Deschamps et son équipe, appelés à clarifier leur vision stratégique et les mécanismes de prévention mis en place afin d’éviter que pareille crise ne remette en cause les ambitions de l’équipe de France et du PSG dans les prochaines échéances footballistiques.








