Il y a exactement un an, Loïc Geiler, figure emblématique du Fréjus Var Volley, était sacré champion olympique en tant qu’entraîneur adjoint de l’équipe de France. Douze mois plus tard, deux jeunes joueurs du même club émergent au plus haut niveau: Guillaume Respaut et Thomas Schmitz viennent de devenir champions du monde avec les -19 ans tricolores.
Sélectionnés en équipe de France des moins de 19 ans, les deux Fréjusiens ont marqué l’épreuve mondiale en Ouzbékistan, après avoir enchaîné quatre victoires et une défaite en phase de poule.
Parcours impressionnant vers le titre mondial
Les annoncés Champions d’Europe 2024 ont rapidement su contenir la pression: les débuts ont été difficiles, le collectif manquait encore de densité et d’euphorie. Les deux jeunes joueurs ont ensuite eu une conversation franche entre eux, se fixant comme objectif de ne pas laisser passer une éventuelle défaite en quart face à l’Italie. Cela a tout changé: l’équipe s’est relancée et a pris le dessus en quatre sets, lançant une série qui les a menés jusqu’en finale après une demi-finale contre l’Iran et une victoire sur la Pologne.
Ce titre de champion du monde, pour Guillaume et Thomas, est perçu comme l’acmé d’un chemin qui a commencé à Fréjus. Guillaume Respaut a même été élu meilleur libero de la compétition et intégré à la dream team des Mondiaux, portant haut les couleurs de la France sur la scène internationale du volley. Ce succès planétaire s’inscrit comme une consécration pour deux joueurs qui ont débuté le volley dans la ville de Fréjus.
Des histoires de familles liées au volley
Pour les Respaut, le volley s’écrit en plusieurs générations. Le père de Guillaume, Claudy, fut l’un des joueurs phares de l’équipe majeure de Fréjus dans les années 80-90, et sa sœur Emilie est aujourd’hui passeuse de l’équipe de France. Guillaume a commencé le volley très tôt, à l’âge de 3 ans, a passé trois saisons au Pôle Espoirs de Cannes et doit entamer sous peu sa troisième saison au CNVB (Centre national de volley-ball). Combatif et impulsif, il se prépare à défier son club formateur en Ligue B et vise le titre avec le centre de formation du CNVB.
Thomas Schmitz, quant à lui, est le fils d’une joueuse de Nationale 3 de Fréjus. Après trois saisons au pôle espoir de Cannes, il intègre le centre de formation de Fréjus dans les prochains jours. « J’espère bénéficier d’un maximum de temps de jeu et pourquoi pas remporter la Coupe de France avec les M18 », confie le passeur néo champion du monde. Sur ses qualités, il se décrit comme calme, tout en reconnaissant parfois être trop posé.
Ces destinées croisées promettent un bel avenir pour le volley à Fréjus et renforcent la réputation du club en matière de formation et de compétition au haut niveau, aussi bien sur le plan national qu’international.









