Deschamps : mémoire et constance des qualifications des Bleus

Deschamps : mémoire et constance des qualifications des Bleus

Depuis 2013, Deschamps assure les qualifications des Bleus sans trembler, affichant une régularité rare et une approche axée sur la victoire et les résultats, même en fin de cycle.

France

Même Deschamps l’admet : à quelques minutes près, lors du match France-Ukraine du 19 novembre 2013, le sélectionneur n’était peut-être plus le patron des Bleus. Pour autant, l’équipe a franchi l’obstacle et, depuis, elle s’est systématiquement qualifiée pour les grands tournois, Coupe du monde et Euro, souvent dès la dernière journée.

Sur huit ans, la France n’a plus quitté le podium du classement FIFA. Elle a évité les poids lourds dans ses parcours de qualification et a su capitaliser sur ses résultats, en passant par les quarts de finale de la Coupe du monde 2014 et la finale de l’Euro 2016, pour redevenir tête de série et rester parmi l’élite mondiale. Depuis, la France n’a plus quitté le podium final du classement FIFA.

Dans son mandat, Deschamps a cherché à instaurer une culture de victoire : haine de la défaite, refus du renoncement et obsession de l’objectif. Dans un entretien publié en 2014, il expliquait que l’important n’est pas d’afficher une belle image mais d’obtenir des résultats.

Son esprit de compétition guide ses choix. Lucas Chevalier ne disputera Bakou que si les Bleus ont validé leur billet face à l’Ukraine ; sinon Mike Maignan sera dans les buts. Il rappelle la réoxygénation du groupe et privilégie désormais la Ligue des nations, les matches amicaux étant réduits au minimum ; en compétition, il faut gagner.

Avant d’accueillir l’Ukraine au Parc des Princes, l’entraîneur réaffirme cet esprit et affirme que ce rendez-vous peut être déterminant pour l’avenir international des joueurs. Il évoque aussi un souvenir lié à son passé de joueur : le 17 novembre 1993 au Parc des Princes, avant d’affronter la Bulgarie, souvenir qui demeure pour lui le plus marquant et le pire. En privé, il veut que les Bleus abordent ce match sans se croire déjà qualifiés.

Pour la qualification de la Coupe du monde 1994, les Bleus avaient besoin d’un nul lors des deux derniers matches, mais ils ont finalement cédé face à Israël 2-3 puis face à la Bulgarie 1-2.

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