Démolition de l’Olympique Marocain : un club légendaire disparaît
Le légendaire club de tennis de Rabat disparaît, un grand chapitre se ferme pour le sport marocain.
Maroc
La triste ère actuelle du légendaire club de tennis Olympique Marocain, fondé en 1919 à Rabat, touche à sa fin. En effet, les pelleteuses sont désormais à l’œuvre, et ce monument du sport marocain s’apprête à disparaître, laissant derrière lui un héritage empreint de nostalgie et de prestige.
Un club aux racines profondes
À ses débuts, l’Olympique Marocain s’est établi comme une véritable institution, accueillant des figures emblématiques telles que Hassan Sefrioui, Mehdi Belmejdoub, ou encore Abderrahman Medkouri. Ces personnalités ont marqué l’histoire du tennis marocain et ont contribué à faire briller le club sur la scène nationale et internationale.
Des tournois mémorables
Le club était renommé pour son organisation de tournois internationaux, attirant des légendes du tennis mondial. Des joueurs comme Yannick Noah, Victor Pecci, et Guillermo Vilas ont foulé ses courts, créant des souvenirs inoubliables pour les passionnés de tennis. Les tournois étaient également l’occasion de découvrir des talents nationaux tels que Houcine Saber et Mohamed Dlimi.
Un déclin passé inaperçu
Malheureusement, ces dernières années ont été marquées par un silence assourdissant. Le club a peu à peu sombré dans l’oubli, avec une absence de vie compétitive et des assemblées générales devenues inexistantes. L’Olympique Marocain, jadis flamboyant, a connu l’anarchie à la veille de son démantèlement.
Destruction imminente
Le déclin a commencé avec l’impact du passage du tram sur l’avenue Ibn Khaldoun, scellant l’entrée principale du club. Aujourd’hui, la démolition du central “Jamal Hermo” est en cours, accompagnée d’une dégradation continue des installations. Le comité, dirigé par le président Rachid Adlouni, semble avoir disparu, laissant le club à sa triste destinée.
Un dernier hommage
C’est avec émotion que les anciens membres et passionnés se rassemblent une dernière fois autour des décombres, témoignant du chagrin de voir disparaître un tel héritage. Ce lieu, qui avait autrefois résonné des exploits de champions, se transforme en vestiges d’un passé glorieux, comme si un tsunami avait balayé la fameuse avenue de la victoire, surnommée les « Champs-Élysées » du Maroc.
source:https://www.lopinion.ma/Tennis-Jeu-set-et-adieu-l-OM_a63448.html
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