Del Piero candidat à la présidence de la Fédération italienne
Alessandro Del Piero pourrait défier Gravina pour la présidence de la FIGC. Une révolution en vue pour le football italien ?
Italie
Le monde du football italien pourrait connaître un bouleversement majeur avec l’éventuelle candidature d’Alessandro Del Piero à la présidence de la Fédération italienne de football (FIGC). Avec les élections prévues le 3 février, la situation pourrait devenir tendue alors que l’actuel président, Gabriele Gravina, fait face à une forte opposition.
Un homme de défis
Alessandro Del Piero, une icône de la Juventus et champion du monde en 2006, se prepare à entrer dans la course. Bien qu’aucune annonce officielle n’ait encore été faite, des sources rapportent qu’il a été sollicité pour évaluer sa disponibilité. Selon La Repubblica, l’ex-capitaine n’a pas démenti les approches et serait enclin à relever le défi. La possibilité de le voir en tant que président de la FIGC pourrait apporter un nouvel élan au football italien.
Un soutien potentiel
Del Piero pourrait bénéficier de l’appui de personnalités influentes dans le monde du football. Ses compétences et son image pourraient jouer en sa faveur, surtout face à un gravina déjà affaibli par des critiques. Un ancien rival et ami de l’AS Roma a partagé son enthousiasme : «Alex peut tout faire parce que c’est un personnage important et propre. Je serais heureux pour lui s’il décidait de franchir cette étape importante.»
Un climat tendu à la FIGC
Gabriele Gravina, qui se présente pour un troisième mandat, n’est pas en position de force, car de nombreux défis continuent de le tourmenter – de la gestion des droits TV à la crise de l’équipe nationale. La candidature de Del Piero pourrait également attirer le soutien d’entraîneurs, de clubs et même d’une partie de la Lega Serie A, en guerre ouverte avec Gravina. Les tensions créées par des membres comme Claudio Lotito, président de la Lazio, pourraient aussi jouer en faveur de l’ancien attaquant.
L’avenir incertain
Avec la compétition en cours, Del Piero doit naviguer dans un climat politique difficile. Bien qu’il évoque une recherche de soutien, il insiste sur le respect des institutions «Pour postuler, il faut quelqu’un qui t’emmène, et aucun des membres ne m’a demandé pour l’instant.» Sa vision pour l’avenir du football italien, ses idées pour surmonter les récentes crises, et son expérience accumulée depuis qu’il a pris sa retraite en 2014 sont des atouts majeurs.
