Declan Rice soutient ouvertement les méthodes directes de Thomas Tuchel avec l’équipe d’Angleterre, estimant que ce style sec et réaliste est nécessaire pour viser la victoire en Coupe du Monde.
Un vent de franchise sous Thomas Tuchel
Depuis son arrivée à la tête de la sélection anglaise, Thomas Tuchel n’a pas hésité à exprimer avec franchise ses attentes et critiques envers les joueurs. Après une première victoire convaincante contre l’Albanie, le sélectionneur allemand a insisté sur l’importance d’avoir davantage de leaders dans le groupe et de ne pas éluder les vérités qui fâchent. Cette approche a séduit Declan Rice, milieu d’Arsenal, qui s’est clairement positionné en faveur d’un environnement où l’honnêteté prime pour faire progresser l’équipe.
Rice reconnait se sentir parfois « trop gentil » et souhaite que les conversations sur le terrain deviennent parfois inconfortables lorsque les résultats ne suivent pas, afin de pousser tout le monde à se dépasser.
Accepter la critique pour atteindre l’excellence
Le joueur d’Arsenal développe cette idée : « On ne peut pas être à l’aise, ici c’est le plus haut niveau du football international. Personnellement, je préfère que le manager me dise les choses en face plutôt que de cacher la vérité. Ça me donne un coup de fouet. »
Il souligne également la détermination affichée par Tuchel : « Il ne tolérera aucune concession parce qu’il est là pour gagner la Coupe du Monde, et c’est ce que nous voulons accomplir collectivement. »
Pour Rice, sortir de sa zone de confort est un impératif : « Si on est trop à l’aise, on n’ira nulle part. Cette semaine avec Thomas a été très positive, il a su nous challenger. »
Le leadership collectif, une priorité
Un autre point souligné par Declan Rice est le besoin de multiplier les voix leaders au sein du vestiaire. Il cite en exemple le documentaire sur Manchester City, où plusieurs joueurs s’expriment avant les matchs, un signe fort d’une cohésion et d’une exigence collective.
« Ce n’est pas seulement au capitaine que revient cette responsabilité, mais à plusieurs joueurs qui veulent le meilleur les uns pour les autres », explique-t-il en évoquant les exemples de Kyle Walker, Rodri, Ruben Dias, Jack Grealish ou encore Kevin De Bruyne.
Bien que Tuchel n’ait pas encore nommé de vice-capitaine ni réinstauré un groupe de leadership comme l’avait fait Gareth Southgate, Rice exprime son envie de jouer ce rôle, même si cela implique de ne plus être « Mr Gentil ».
Un rôle en pleine évolution pour Declan Rice
Rice avoue que cette saison à Arsenal, il commence à assumer plus ce leadership exigé, à être plus exigeant et transparent avec ses coéquipiers. « J’ai été capitaine à West Ham très jeune, donc j’ai déjà une expérience là-dessus, mais je peux encore progresser dans ce domaine », indique-t-il.
Il confirme que ce rôle lui a aussi été demandé par Gareth Southgate auparavant, et qu’avec Thomas Tuchel, il continue dans cette voie : « Parfois, je suis vraiment trop gentil, mais je travaille dessus. »









