Décès de Bernard Lacombe : une légende du football français et de l’Olympique Lyonnais
Bernard Lacombe, figure emblématique du football français et véritable icône de l’Olympique Lyonnais, est décédé mardi 17 juin à l’âge de 72 ans. Son décès a profondément marqué le monde du sport, tant en France qu’au sein du club lyonnais qu’il a tant aimé tout au long de sa vie.
Michel Platini, ancien capitaine de l’équipe de France championne d’Europe en 1984, a exprimé son chagrin et sa profonde admiration pour celui qu’il considérait comme un compagnon de route durant une décennie. « Bernard, c’était avant tout un compagnon de route. Pendant 10 ans, il était l’avant-centre de l’équipe de France, notre avant-centre. Nous sommes un petit groupe qui pleure aujourd’hui son départ », a-t-il confié à l’AFP.
Le message de Platini souligne à quel point Lacombe a marqué l’histoire du football français. « Il était un monument dans le football français, puis un monument pour l’Olympique lyonnais, parce que c’est lui qui, avec Jean-Michel Aulas, a permis à Lyon de devenir un grand club. C’est un homme qui a passé sa vie à aimer Lyon, y avoir joué, entraîné, dirigé », a ajouté l’ancien meneur de jeu.
Une carrière exceptionnelle sur le terrain
Attaquant de talent, Bernard Lacombe a inscrit 255 buts en championnat entre 1969 et 1987, ce qui en fait le meilleur buteur français de l’histoire de la première division. Au sein de l’équipe nationale, il a été sélectionné à 38 reprises, inscrivant 12 buts. Son impact sur le football français a été considérable, aux côtés d’autres grands avant-centres comme Delio Onnis ou Carlos Bianchi. « C’était les trois avant-centres qui marquaient les buts et les esprits. Ce que Bernard a réalisé est énorme », souligne Michel Platini.
Une relation profondément humaine
Sur le plan personnel, Michel Platini a évoqué la relation qu’il entretenait avec Lacombe. « Je n’ai pas eu l’intimité qu’avait Alain Giresse avec lui, car ils ont été en chambre pendant 10 ans. C’est d’ailleurs Giresse qui m’a appelé hier pour m’annoncer la nouvelle. Mais Bernard était quelqu’un qu’on aimait, et sa disparition nous fait tous souffrir, peut-être encore plus Alain, qui le considérait comme un frère », a-t-il confié.
« Je me rappelle des batailles sur le terrain qui ont jalonné ma vie. Bernard fait partie de cette histoire », a ajouté Platini, soulignant l’impact indélébile de Lacombe dans sa vie et dans celle du football français.









