Débat en F1 : Oscar Piastri peut-il en vouloir à McLaren après le clash avec Norris ?

Débat en F1 : Oscar Piastri peut-il en vouloir à McLaren après le clash avec Norris ?

Analyse du conflit entre Piastri et Norris lors du Grand Prix de Singapour, et ses implications pour la course au championnat de F1.

France

Le débat autour du titre en F1 à McLaren semble s’élargir après que Oscar Piastri a manifesté son mécontentement face à la manœuvre de Lando Norris au Grand Prix de Singapour. McLaren demeure champion constructeur, mais le duo a montré des fissures qui ne laissaient jusqu’ici rien présager. Piastri, habituellement imperturbable, n’a pas caché son irritabilité lorsque Norris est revenu dans sa ligne et l’a dépassé dès le premier tour; et il a été surpris que l’équipe ait suivi une ligne similaire après l’attente des stewards.

Sur le plan narratif de la course, Norris a tenté une attaque côté intérieur, a percuté Verstappen et a ensuite frotté rudement son coéquipier près du mur du virage trois. Le message radio de Piastri, plutôt véhément, résume l’impression générale: ce n’était pas une manœuvre juste. On sait que des incidents similaires se sont déjà produits entre coéquipiers à ce virage, avec des conséquences potentiellement catastrophiques, comme cela s’était produit en 2018 entre Ocon et Perez.

Devant cette situation, Verstappen n’est pas loin dans le classement et, faute de bon résultat, un échec de Piastri aurait ouvert grand les perspectives du pilote néerlandais. Bien sûr, Norris peut-il se permettre de tenter ce genre d’action à six courses de la fin, en étant distancé de 22 points? Ce cas illustre surtout une affaire d’éthique McLaren: il faut laisser leur duel se régler en piste et non par le biais d’interventions.

Daniel Moxon, l’un des journalistes, affirme qu’il revenait aux stewards de trancher. Norris a bien engagé le contact et, même s’il pouvait faire mieux pour éviter le contact, la collision était mineure comparée à un potentiel accrochage avec Verstappen. Il ne voit aucune raison de mettre en cause l’équipe: l’essentiel est que les décideurs FIA aient le dernier mot et que McLaren suive la décision des officiels.

Harry Smith, lui, souligne que les règles Papaya ont brouillé les cartes et qu’elles ont rendu ce récit plus ambigu. Cette étape de la lutte pour le titre, qui avance lentement avec seulement six courses à courir, pourrait multiplier les épisodes similaires. Piastri est désormais sous pression: encore en tête, avec 22 points d’avance sur Norris, mais le sentiment que le monde semble contre lui pourrait rallumer un duel pour le titre.

En fin de compte, ce chapitre illustre une tension croissante chez McLaren: les pilotes apprennent à se partager une bataille en tête du championnat, et l’épisode singapourien pourrait être le déclencheur d’un affrontement plus frontal entre Piastri et Norris dans les courses à venir.

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