David Ginola : Un transfert avorté à Barcelone en 1995
David Ginola, ancien joueur emblématique de Newcastle United, a récemment révélé qu’il était sur le point de signer pour le FC Barcelone durant l’été 1995. Ce transfert, qui aurait dû se concrétiser pour un montant rapporté de 2,5 millions d’euros, a finalement été annulé après que les géants de la Liga aient dû mettre un veto au deal.
Un transfert avorté aux portes du Camp Nou
Selon Ginola, le FC Barcelone n’était pas en mesure de payer son salaire à l’époque. Il a été informé que son transfert au Nou Camp devait être suspendu, mais Terry McDermott et Kevin Keegan, alors entraîneur de Newcastle, avaient d’autres plans en tête.
Les discussions avec Johan Cruyff
Lors d’une intervention dans l’émission Not Just Football, Ginola a déclaré : « J’ai passé un excellent moment à Paris – nous avons remporté le championnat, deux Coupes de France, et j’ai joué dans trois demi-finales – c’était vraiment une bonne période. À ce moment-là, je devais signer pour Barcelone et j’ai rencontré Johan Cruyff cet été-là. Il m’a dit que j’étais sa priorité à Barcelone. »
Les conditions de transfert et l’appel décisif
Johan Cruyff, à l’époque à la tête du club, devait se débarrasser de certains joueurs comme Gheorghe Popescu, Gheorghe Hagi et Hristo Stoichkov pour pouvoir inscrire Ginola sur la liste de son président. Cependant, alors que la date fatidique du 14 juillet approchait, il a appelé Ginola pour lui annoncer qu’il ne trouvait pas de club capable de payer les salaires requis, et qu’il fallait reporter le transfert.
Arrivée à Newcastle
Dans la foulée, alors qu’il se trouvait à Amsterdam, Ginola a reçu un appel de Terry McDermott, qui lui a proposé de signer pour Newcastle. « J’ai répondu par l’affirmative. Une heure plus tard, David Dein m’a contacté pour savoir si j’avais signé avec Newcastle, car ils voulaient me faire une offre », a-t-il expliqué. Ginola a finalement donné sa parole à McDermott et Keegan, scellant ainsi son avenir à Newcastle, où il a connu un grand succès.