Le Conseil Supérieur des Sports (CSD) a permis en janvier la réinscription de Dani Olmo et Pau Víctor, autorisant ainsi leur participation avec le FC Barcelone malgré les refus initiaux de LaLiga, de la Fédération espagnole de football (RFEF) et des tribunaux. Cette mesure provisoire, qui a fait l’objet d’une décision cautélaire, devrait bientôt connaître une issue définitive selon les déclarations récentes du président du CSD, José Manuel Rodríguez Uribes.
Une décision définitive attendue prochainement
En visite à Picaña, José Manuel Rodríguez Uribes a indiqué que la résolution finale concernant la situation de Dani Olmo et Pau Víctor interviendra dans les jours à venir, avant la date limite du 7 avril. Pour rappel, les joueurs ont pu évoluer avec le club catalan grâce à la mesure provisoire du CSD prise le 8 janvier, après leur désinscription par LaLiga due à un défaut de transmission de documents dans les temps.
« En cas de doute sur leur participation alors que le fond du dossier est en cours de traitement, nous avons clairement estimé qu’ils devaient jouer. Un joueur a le droit de voir sa carrière professionnelle se dérouler normalement », a souligné Uribes, insistant sur la protection des sportifs conformément à la Loi du Sport.
Le Real Madrid applaudi pour son attitude
Le président du CSD a également salué la position du Real Madrid dans ce dossier polémique. Alors que certaines rumeurs suggéraient que le club madrilène se réjouissait de la situation de Dani Olmo, Uribes a clarifié que le Real Madrid s’est contenté de respecter la décision du CSD, un comportement qu’il a vivement apprécié. Selon lui, 80 à 90 % des clubs comprenaient et soutenaient cette démarche.
Le CSD, garant des droits des sportifs
José Manuel Rodríguez Uribes s’est déclaré « très fier » de la décision prise en janvier. Face au conflit opposant le FC Barcelone, LaLiga et la Fédération, le CSD a agi dans l’intérêt des joueurs, cherchant à éviter toute pénalité professionnelle résultant de ce différend institutionnel. Ce précédent, selon le président, s’appliquera désormais à d’autres situations dans le football et au-delà, dans l’ensemble des disciplines sportives.
Perspectives pour les candidatures aux stades du Mondial 2030
Lors de sa visite à une zone fortement touchée par la Dépression Atmosphérique Autonome (DANA), Uribes s’est également exprimé sur les ambitions espagnoles concernant les stades du Mondial 2030. Il a réaffirmé sa volonté de voir treize villes espagnoles figurer parmi les sites hôtes, en insistant sur la nécessité d’inclure Valencia et Vigo dans la candidature conjointe avec le Maroc et le Portugal.
« Mon souhait est d’aspirer à treize stades pour cette Coupe du Monde partagée. FIFA évoque une augmentation du nombre d’équipes participantes, ce qui augmente les possibilités de matchs », a ajouté le président du CSD.
Concernant les éventuels retraits de certaines villes, il a fait part de son incertitude, mais a rappelé que précédemment certaines pré-candidatures, comme celles de Gijón ou Murcia, avaient été abandonnées par leurs promoteurs. Selon lui, ceci souligne l’importance pour Valencia et Vigo de rester dans la course afin de maximiser les chances d’obtenir ces treize stades.









