Le sélectionneur du Danemark, Brian Riemer, a averti la Tartan Army que son équipe serait plus mobilisée que celle d’Écosse pour le duel décisif en vue du Mondial. Après un match nul contre la Biélorussie samedi, la qualification automatique leur a échappé et le suspense s’est allongé dans le groupe C. Le rendez-vous de mardi à Hampden est donc une rencontre à élimination directe qui peut tout changer. En plus du coup dur sportif, la préparation a été compliquée par une vague de maladie qui a gagné plusieurs joueurs, Anders Dreyer ayant été retiré et Rasmus Hojlund n’ayant pas pu s’entraîner et restant à évaluer avant le coup d’envoi à Glasgow.
Riemer affirme que le Danemark, leader du groupe et encore en position favorable, est proche d’obtenir la première place et d’avancer vers la Coupe du Monde avec les États-Unis, le Canada et le Mexique l’été prochain. L’écart demeure d’un point avec l’Écosse, qui doit gagner pour reprendre l’avantage. Les Danois savent qu’ils seront portés par une Tartan Army bruyante de 52 000 supporters, une ambiance que l’équipe considère comme un facteur clé dans ce duel de haute tension.
Le coach a aussi évoqué la valeur de l’atmosphère et du cadre dans lesquels jouent ses joueurs. Il se remémore le début de campagne à Piraeus devant une foule enthousiaste et rappelle qu’un déplacement en Hongrie, sans public, ne rassemblait que 23 spectateurs. Pour les joueurs, évoluer devant une grande tribune est une motivation majeure. Si l’on demandait à chacun de choisir entre un match demain devant très peu de monde ou devant une tribune immense et dynamique, la réponse serait évidente.
Au Danemark, on garde en tête que le succès dépend avant tout du travail sur le terrain et non des rendez-vous précédents. L’objectif reste le billet pour la Coupe du Monde et ce qu’il s’est passé avant n’influence pas le verdict du jour. Le vestiaire ne peut pas se permettre d’un calcul mental sur une défaite dans un match précédent; ce sont des professionnels qui savent ce qu’on attend d’eux et ce qu’ils veulent atteindre. Le message est que ce succès ne dépend pas de l’écosse mais de leur propre performance.
Riemer a aussi reconnu que la préparation n’avait pas été idéale, la maladie ayant touché plusieurs joueurs lors du regroupement. Il assure toutefois que cela ne compromettra pas les chances d’obtenir le résultat souhaité à Hampden. Dans son esprit, les impondérables font partie du cadre, mais l’effectif dispose de qualités humaines et techniques suffisantes et les liens entre les joueurs restent solides : c’est une équipe soudée et déterminée prête à dépasser les obstacles.
Le capitaine Pierre-Emile Hojbjerg sait à quoi s’attendre du public de Hampden et affirme que l’équipe peut les faire taire. Ancien joueur de Tottenham, aujourd’hui à Marseille, il se dit motivé et optimiste après le nul contre la Biélorussie. L’Écosse est une bonne équipe, mais nous le sommes aussi, et il anticipe une ambiance fantastique avec près de 55 000 Ecossais qui pousseront leur équipe vers sa première Coupe du Monde depuis 1998. Le Danemark compte sur cette énergie pour renverser la balance en sa faveur.









