Portugal
Une injustice flagrante envers Cristiano Ronaldo lors des funérailles de Diogo Jota
Le 5 juillet dernier, les obsèques de Diogo Jota et de son frère, André Silva, ont été organisées après leur tragique décès dans un accident de voiture survenu deux jours plus tôt. La décision de Cristiano Ronaldo de ne pas assister à ces funérailles a rapidement suscité une vague de critiques et de polémiques. Pourtant, cette absence s’inscrivait dans une démarche respectueuse de la vie privée de la famille des défunts, comme l’a expliqué sa sœur, Katia Aveiro.
Le contexte de cette absence et la réaction de la famille
Lors de l’enterrement, la famille de Jota a été submergée par un déferlement de caméras et de curieux, empêchant toute sortie discrète de la chapelle. Katia Aveiro a confié : « Lorsque notre père est décédé, en plus de la douleur de la perte, nous avons dû faire face à un flot incessant de médias et de personnes partout où nous allions. Nous n’avons pu quitter la chapelle qu’au moment de l’enterrement, tant il y avait de monde. »
Une polémique injustifiée selon Pedro Proença
Le président de la fédération portugaise de football, Pedro Proença, a exprimé sa consternation face à cette polémique. Dans un entretien à *Expresso*, il a dénoncé une « immense injustice » à l’encontre de Cristiano Ronaldo, soulignant que la star portugaise n’a en rien abandonné la famille de Jota. « Dès le début, le capitaine de l’équipe nationale a été étroitement lié à la famille de Jota, et il a été l’un des plus touchés par cette perte. Son absence physique ne doit pas être interprétée comme un désengagement, mais plutôt comme une volonté de respecter la vie privée de la famille en deuil », a-t-il déclaré.
Une critique injuste et une mise en lumière de la famille mutilée
Pedro Proença a également dénoncé la manière dont certains médias, commentateurs et réseaux sociaux ont tenté de focaliser sur l’absence de Cristiano Ronaldo, alors que l’essentiel aurait dû être le respect et l’hommage à une famille profondément meurtrie. « Il est honteux de voir des chaînes de télévision ou des internautes souligner une absence plutôt que de rendre hommage à cette famille mutilée par la perte de deux frères », a-t-il souligné.
Ce déferlement médiatique met en lumière une fois de plus l’importance de respecter la vie privée des familles en deuil, surtout dans des moments aussi douloureux. La véritable injustice réside dans la manière dont certains ont tenté de détourner l’attention de la douleur réelle vécue par la famille Jota, en privilégiant des considérations superficielles et mal placées.
