Craig Harrison : Le parcours d’un manager accidentel en Europe
Craig Harrison, manager des champions gallois de The New Saints, entame une nouvelle étape de son parcours avec un regard réfléchi sur ses expériences passées, notamment lors d’un match à Florence. Ce retour sur ses débuts inattendus le place en pleine préparation pour son prochain affrontement en Ligue Europa Conférence contre Astana.
Un chemin inattendu
Âgé de 46 ans, Craig Harrison ne s’était jamais envisagé comme manager. « Je n’aurais jamais pensé à quelque chose de pire que de devenir entraîneur dans un club de football », confie-t-il. Sa carrière dans le football avait pris fin prématurément à 24 ans en raison d’une grave blessure à la jambe, suite à un atrocité qui l’a poussé à se retirer du monde du sport.
Un retour grâce à la musique
Après des mois d’isolement et de dépression, Harrison a rencontré un guitariste lors d’une fête d’anniversaire surprise, ce qui l’a finalement conduit à renouer avec le football. « Je n’étais pas intéressé », se souvient-il, mais une conversation avec Gareth Owen, ancien milieu de terrain, a changé la trajectoire de sa vie.
Réussites et défis
Montant rapidement en tant que manager de TNS, il a fait ses preuves en remportant plusieurs titres. En trois ans, il a gravi les échelons pour devenir l’entraîneur des champions gallois, montrant que, malgré les défis, il pouvait tirer des leçons de ses échecs, y compris de son passage à Hartlepool, où il fut renvoyé après seulement sept mois.
Un regard sur le passé
La perte de sa carrière de joueur continue d’affecter Harrison, mais il a appris à gérer cette perte et à ne pas la comparer à d’autres épreuves. « Le fait d’avoir perdu mon emploi ne m’a pas plongé dans mes luttes passées », affirme-t-il. Ce qui lui importe désormais, c’est de former une équipe solide et de stimuler le potentiel de ses joueurs.
Un manager transformé
En revenant à TNS en 2022, Craig Harrison a trouvé un équilibre. Son approche, plus douce et introspective, contraste avec la rigidité de ses débuts. « Mes anciens coéquipiers me disent que je suis devenu ‘trop doux' », plaisante-t-il, mais les résultats parlent d’eux-mêmes, avec une saison invaincue et des titres consécutifs à son actif.
Un futur prometteur en Europe
Alors qu’il se prépare pour le match contre Astana, Harrison réalise à quel point son parcours atypique l’a mûri. « Je suis désormais plus à l’aise avec qui je suis », déclare-t-il. Son engagement à profiter de cette opportunité européenne témoigne de sa volonté de défendre la réputation de son club sur la scène internationale.