France
Un match sans but mais avec beaucoup d’attentes
Malgré une affluence importante lors de l’ouverture de la Coupe du monde des clubs à Miami, le spectacle n’a pas été au rendez-vous ce samedi. Le match opposant l’Inter Miami, avec à son bord la star Lionel Messi, à l’équipe égyptienne d’Al Ahly s’est soldé par un score nul et vierge (0-0). Une rencontre qui aurait pu offrir un peu plus de relief, surtout avec la présence de l’Argentin, mais qui n’a finalement laissé place qu’à une rencontre sans but.
Messi, l’espoir d’un spectacle
À 37 ans, Lionel Messi dispute probablement sa dernière Coupe du monde des clubs dans cette nouvelle formule, et il a tout fait pour faire vibrer le stade. Dès le début de la rencontre, il a tenté de débloquer la situation avec un coup franc qui a touché le poteau, provoquant un espoir chez les supporters de l’Inter Miami. Malheureusement, le ballon n’a pas franchi la ligne, laissant la foule sur sa faim. Plus tard, l’Argentin a encore montré sa classe en déposant un centre parfait pour Fafa Picault, mais Mohamed El Shenawy, le gardien d’Al Ahly, a réalisé une parade décisive pour préserver le score.
Ce n’est qu’à la fin du match, lors du temps additionnel, que Messi a encore tenté sa chance avec un centre-tir enroulé, sans succès. La rencontre a été marquée par une domination de Miami en seconde période, mais sans concrétisation, malgré plusieurs occasions franches.
Une performance mitigée côté égyptien
De leur côté, les joueurs d’Al Ahly ont également montré de belles intentions, notamment grâce à leur gardien Oscar Ustari qui a été l’homme du match. Il a effectué plusieurs arrêts cruciaux, notamment un penalty de Mahmoud Hassan, surnommé Trézéguet, et d’autres tentatives de ses adversaires. La défense égyptienne a résisté aux assauts de Miami, même si le niveau de jeu n’a pas toujours été à la hauteur des attentes, comme l’a reconnu l’entraîneur d’Al Ahly, José Riveiro, qui a pointé du doigt les erreurs de ses joueurs gâchant plusieurs opportunités.
Une ambiance chaleureuse malgré le manque de spectacle
Malgré un football parfois peu enthousiasmant, l’ambiance dans le stade était bon enfant. Avec près de 61 000 spectateurs présents, la tribune était majoritairement garnie de supporters d’Al Ahly, mais aussi de fans de Miami, tous venus vibrer pour cette nouvelle étape de la compétition. La FIFA, quant à elle, espérait une affluence plus importante pour lancer sa nouvelle compétition, critiquée pour la surcharge de calendrier qu’elle impose aux clubs après une saison déjà longue. Cependant, la forte présence dans les tribunes a permis de préserver une atmosphère festive.
Un enjeu financier et politique
Au-delà du spectacle, cette Coupe du monde des clubs représente aussi un enjeu économique pour certains acteurs, notamment ceux liés à la gestion de cette compétition. La présence de clubs du Golfe et l’implication de figures comme Gianni Infantino alimentent les débats sur la véritable vocation de cette nouvelle formule, souvent perçue comme une opération commerciale visant à maximiser les profits.
