À partir du 14 juin 2025, la Coupe du monde des clubs version 2.0 fera son grand retour, cette fois aux États-Unis. Avec 32 équipes représentant les six confédérations continentales, cette compétition promet un spectacle inédit dans l’univers du football mondial. Entre règles innovantes, équipes qualifiées, controverses et investissements colossaux, découvrez tous les détails de cette nouvelle édition de la compétition phare des clubs.
Un nouveau format pour une compétition ambitieuse
Depuis l’annonce faite le 16 décembre 2022 par le président de la FIFA, Gianni Infantino, la réforme de la Coupe du monde des clubs a suscité de nombreux débats. La 21ème édition, organisée en 2025, voit le nombre d’équipes passer de 24 à 32, un changement majeur destiné à renforcer l’attractivité et la compétitivité de la compétition. Du 14 juin au 13 juillet, les meilleures formations issues des six confédérations se disputeront le prestigieux titre dans plusieurs villes américaines.
Une organisation simplifiée, mais stratégique
Le tournoi se structure autour de huit groupes, chacun composé de quatre équipes. Après une phase de groupes, les deux meilleurs de chaque poule accèdent aux phases à élimination directe, qui se jouent en un seul match. La répartition des équipes par continent est la suivante :
- Afrique : 4 équipes (CAF)
- Asie : 4 équipes (AFC)
- Europe : 12 équipes (UEFA)
- Amérique du Nord, centrale et Caraïbes : 4 équipes (CONCACAF)
- Océanie : 1 équipe (OFC)
- Amérique du Sud : 6 équipes (CONMEBOL)
- Pays hôte : 1 équipe (l’Inter Miami, avec Lionel Messi)
Les critères de qualification
Deux voies principales permettent aux clubs de se qualifier pour cette compétition. La première concerne ceux qui ont récemment remporté une coupe continentale, comme la Ligue des champions de l’UEFA, la Ligue des champions de l’AFC, la Coupe des champions de la CAF, la Libertadores de la CONMEBOL ou la Coupe de la CONCACAF. Ces victoires leur garantissent une place directe dans le tournoi.
Pour les autres équipes, la qualification dépend de leur coefficient, notamment le coefficient UEFA pour les clubs européens. Ce classement favorise les clubs ayant performé lors des compétitions européennes, avec un système de points basé sur les résultats : trois points pour une victoire, un point pour un nul, et trois points supplémentaires pour une qualification à un tour supérieur. Le pays hôte bénéficie également d’une place automatique dans la compétition, cette année attribuée à l’Inter Miami.
Les groupes et confrontations attendues
Voici la composition des groupes pour cette édition :
Groupe A :
- Palmeiras (Brésil)
- Porto (Portugal)
- Al Ahly (Égypte)
- Inter Miami (États-Unis)
Groupe B :
- Paris Saint-Germain (France)
- Atlético Madrid (Espagne)
- Botafogo (Brésil)
- Seattle Sounders (États-Unis)
Groupe C :
- Bayern Munich (Allemagne)
- Auckland City (Nouvelle-Zélande)
- Boca Juniors (Argentine)
- Benfica (Portugal)
Groupe D :
- Flamengo (Brésil)
- Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)
- Chelsea (Angleterre)
- Club León (Mexique)
Groupe E :
- River Plate (Argentine)
- Urawa Red Diamonds (Japon)
- Monterrey (Mexique)
- Inter Milan (Italie)
Groupe F :
- Fluminense (Brésil)
- Borussia Dortmund (Allemagne)
- Ulsan Hyundai (Corée du Sud)
- Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
Groupe G :
- Manchester City (Angleterre)
- Wydad AC (Maroc)
- Al Ain (Émirats Arabes Unis)
- Juventus (Italie)
Groupe H :
- Real Madrid (Espagne)
- Al Hilal (Arabie Saoudite)
- Pachuca (Mexique)
- Salzbourg (Autriche)
Un engouement croissant et des enjeux financiers
Pour la première fois, cette compétition suscite un vif intérêt auprès des supporters et des clubs. La présence de nombreuses équipes européennes promet des rencontres de haute intensité, proches des confrontations en coupe d’Europe. Cependant, cette nouvelle formule ne fait pas l’unanimité, notamment en raison de l’impact sur le calendrier des clubs, déjà surchargé. En 2024, la FIFPRO, syndicat européen des joueurs, avait déposé une plainte auprès de la Commission européenne, dénonçant une surcharge de matches.
Malgré ces controverses, la FIFA mise gros sur cette compétition. Lors du 75e Congrès, Gianni Infantino déclarait que cette Coupe du monde des clubs deviendrait un rendez-vous incontournable, avec l’ambition de faire de l’événement un succès mondial.
Une machine à cash
Les investissements massifs témoignent de cette ambition. La FIFA a dépensé un milliard d’euros pour organiser cette édition. La victoire dans cette compétition pourrait rapporter jusqu’à 115 millions d’euros aux clubs, une somme considérable qui motive fortement les participants. Voici un aperçu des gains pour chaque étape :
- Phase de groupes (trois matches) : 2 millions USD par victoire, 1 million USD par nul
- Huitièmes de finale : +7,5 millions USD
- Quarts de finale : +13,125 millions USD
- Demi-finales : +21 millions USD
- Finaliste : +30 millions USD
- Vainqueur : +40 millions USD









