France
Le 7e tour de la Coupe de France entre l’Entente Boé / Bon-Encontre (EBBE) et les Girondins de Bordeaux pourrait se jouer à Armandie, après qu’un accord avec le SU Agen Rugby a permis d’envisager l’organisation de la rencontre au stade d’Armandie, dimanche 16 novembre à 14 heures. Une décision définitive sera toutefois prise lundi à 15 heures à l’issue d’une réunion réunissant des représentants de la préfecture, de la Fédération française de football et de la mairie de Boé. En attendant, le club boétien travaille sur plusieurs scénarios et souhaite avant tout offrir une grande fête au club dans un cadre sûr et homologué.
La volonté des dirigeants, et surtout celle de la mairie de Boé, est d’organiser ce rendez-vous de gala dans le stade Cancelles – homologué pour ce type de rencontre – afin que tout le club puisse profiter de l’événement. Le club rappelle qu’il avait accueilli Aubagne au 8e tour en 2022, s’inclinant 1-4 devant 2 000 supporteurs. « Mais là, cela pose un problème de sécurité qui nous dépasse », reconnait Philippe Cuny, vice-président de l’EBBE.
La sécurité en question
Le choix du lieu est scruté à la loupe en raison du contexte entourant les Ultras bordelais, avec notamment les groupes Ultramarines et North Gate. La préfète de la Dordogne avait classé le précédent tour contre Boulazac comme « match à haut risque », ce qui avait contraint l’organisation à déplacer la rencontre au stade municipal de Périgueux. L’affiche avait attiré 3 200 spectateurs, dont 200 Girondins encadrés dans deux parcages distincts.
« On se retrouve confrontés à un problème de sécurité qui dépasse nos capacités », affirme Philippe Cuny. « Sinon, il n’y aurait pas eu de problème pour organiser ce match à Cancelles. Mais là, la tâche est très complexe et la charge de responsabilités pèse sur un petit club amateur comme le nôtre. »
Armandie a fait ses preuves
Pour anticiper une éventuelle délocalisation vers Armandie, les dirigeants de l’EBBE avaient rendez-vous le vendredi matin 31 octobre avec le président du SU Agen Rugby, Jean-François Fonteneau. « On a reçu un excellent accueil, merci pour sa disponibilité et son écoute », assure Philippe Cuny. « Tout est validé, l’idée est de leur fournir une prestation clé en main. »
Cette option avait été testée par le passé, notamment en janvier 2011 lorsque le SUA Foot avait reçu le Paris Saint‑Germain en 16e de finale, ce qui montre que Armandie peut accueillir des événements d’envergure et générer des recettes supplémentaires. Au-delà de la sécurité, Armandie présente l’avantage d’accueillir davantage de spectateurs, ce qui favoriserait les recettes générales.
« On veut être un agent facilitateur, on se fera juste rembourser les charges identifiées. Le but est que l’EBBE bénéficie au maximum de cet événement », précise Fonteneau. Et si les Girondins acceptent d’abonder leurs recettes comme à Bergerac au 4e tour, l’opération pourrait être particulièrement lucrative. « On n’en fait pas une question financière », rappelle Cuny. « L’objectif est que le maximum de personnes puissent assister à ce match et que chacun, des gamins de l’école de foot aux bénévoles, participe à cette fête dans les meilleures conditions. Il y a des décideurs compétents pour trancher, mais il faut agir très vite pour lancer la billetterie. »
