Contrôles antidopage au Vendée Globe : Ce qu’il faut savoir

Les skippers du Vendée Globe sont soumis à des contrôles antidopage, mais ces tests restent rares comparés à d'autres sports.
France

Les contrôles antidopage dans le milieu de la voile, et plus particulièrement au Vendée Globe, suscitent de nombreuses questions. Cette année, la compétition mythique en solitaire a été marquée par des débats autour de la régulation des performances des skippers.

Les contrôles antidopage au Vendée Globe

Après 64 jours et 19 heures en mer, le navigateur Charlie Dalin a terminé le Vendée Globe avec un nouveau record. Comme dans d’autres sports, les skippers sont soumis à des contrôles réglementés par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). En 2023, 45 contrôles ont été réalisés dans le secteur de la voile, parmi un total de 12 044 prélèvements pour toutes les disciplines, sans aucun résultat positif.

Lors de l’édition précédente du Vendée Globe (2020-2021), huit contrôles avaient été effectués sur les skippers avant et après leur arrivée, une première dans l’histoire de la course.

Jean-Yves Chauve, médecin officiel du Vendée Globe jusqu’en 2021, a affirmé que les skippers avaient réalisé ces tests sans inquiétude, confirmant l’absence de soupçons concernant le dopage.

Des contrôles inopinés en cours

Pour la dixième édition en cours, les organisateurs du Vendée Globe rapportent qu’aucun contrôle antidopage n’a été effectué jusqu’à présent sur les départs et les arrivées. Toutefois, il est possible que des tests soient réalisés sur les skippers toujours en mer, qui doivent terminer la course d’ici le 7 mars.

Les contrôles étant inopinés, l’AFLD ne peut pas fournir d’informations précises sur les tests à venir.

La voile et le risque de dopage

Les contrôles antidopage en voile sont moins fréquents que dans d’autres sports comme le rugby, le cyclisme ou l’athlétisme, qui effectuent plus d’un millier de prélèvements chaque année. Cela est dû au fait que la voile est jugée comme ayant un risque de dopage très faible. L’AFLD explique que la fréquence des contrôles est déterminée par une étude de risque, prenant en compte divers critères tels que l’endurance cardiovasculaire, la force musculaire et l’historique du dopage.

Les sports obtiennent un score objectif définissant leur degré de risque, allant de faible à très élevé selon la nomenclature de l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Un sport peu exposé au dopage

Jean-Yves Chauve a également précisé que la voile n’est pas comparables à d’autres sports comme le Tour de France. Dans la voile, qui est pratiquée assis ou allongé, les skippers ne sollicitent pas leur organisme de manière prolongée. Il n’a jamais constaté de résultats positifs, soulignant que les produits dopants ne sont pas utiles pour les skippers, spécialement lors d’une compétition aussi longue.

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