Irlande, États-Unis
Conor McGregor a accepté une suspension de 18 mois pour violation de la politique antidopage de l’UFC. Le Combat Sports Anti-Doping (CSAD) a indiqué que le combattant irlandais, âgé de 37 ans, a manqué trois tentatives de prélèvement biologique au cours d’une période de 12 mois en 2024. La politique de l’UFC exige que les athlètes indiquent avec précision leur localisation afin d’être joignables et de se soumettre à des contrôles sans avertissement.
Le fait que McGregor n’ait pas disputé de combat professionnel depuis sa fracture à la jambe lors de son dernier affrontement contre Dustin Poirier en juillet 2021 a été mentionné, et il a manqué des tests le 13 juin, le 19 septembre et le 20 septembre 2024.
Selon CSAD, la sanction a été réduite de 24 mois à 18 mois en reconnaissance de sa coopération lors de l’enquête et des circonstances liées à sa blessure. Un communiqué publié sur le site de l’UFC indique que McGregor a « accepté ses responsabilités et fourni des informations détaillées que CSAD a jugées contributives aux manquements aux tests ».
La suspension a commencé le 20 septembre 2024, date de sa troisième absence, et se terminera le 20 mars 2026, soit quatre mois avant son 39e anniversaire.
McGregor a récemment affirmé qu’il avait accepté de combattre sur la carte UFC White House le 14 juin 2026 — le 80e anniversaire du président américain Donald Trump.
Le président de l’UFC, Dana White, a toutefois démenti ces affirmations, déclarant : « J’ai clairement dit que Conor veut combattre sur cette carte, et on peut clairement voir que Conor est très motivé pour combattre dessus, mais rien n’est encore décidé. Aucun combat n’est négocié avec la Maison Blanche. »
Lundi, McGregor a indiqué à ses abonnés sur les réseaux sociaux qu’il prenait une pause.
En novembre 2024, McGregor a été condamné à verser environ €238 960 de dommages et intérêts à Nikita Hand, qui l’accuse d’avoir violée dans un hôtel de Dublin en 2018, plus les frais. Mme Hand a annoncé en août son intention de poursuivre McGregor et deux autres personnes pour dommages, alléguant un abus malveillant des procédures judiciaires.
Le mois dernier, McGregor a déclaré qu’il ne cherchait plus à mener sa campagne pour l’élection présidentielle irlandaise à venir.
