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Comment Everton peut s’inspirer d’Aston Villa pour réussir
David Moyes, de retour à Everton, débutera son mandat par un affrontement contre Aston Villa, une rencontre qui pourrait servir d’exemple pour le club de Merseyside en quête de succès en Premier League.
Leçons à tirer d’Aston Villa
Aston Villa était en grande difficulté de relégation lorsque Unai Emery a remplacé Steven Gerrard en octobre 2022. L’équipe était alors sauvée par des buts marqués qui les maintenaient hors de la zone rouge. Cependant, au cours de cette même saison, Emery a su les mener à la septième place, leur permettant de se qualifier pour l’Europe.
La saison suivante, il a poursuivi sur sa lancée en terminant quatrième et en qualifiant le club pour la Ligue des champions pour la première fois depuis 1982. Toutes ces prouesses ont été réalisées sans dépenser des sommes mirobolantes, offrant ainsi à Everton des leçons précieuses à apprendre.
Les transferts, un coup de maître à 31 millions d’euros
Everton a été limité sur le marché des transferts, Sean Dyche devant réaliser des bénéfices lors des deux derniers étés. Le plus gros échec de Dyche a été de trouver des buteurs, tandis que Villa a réalisé l’impensable en acquérant des joueurs à des prix dérisoires.
- Jhon Duran, entraîneur super-sub, a été signé pour seulement 21 millions d’euros en provenance de Chicago Fire en janvier 2023 et a déjà marqué 12 buts cette saison.
- Morgan Rogers, acquis pour 9 millions d’euros de Middlesbrough il y a un an, a contribué avec sept buts, lui earning sa première sélection en équipe nationale.
- Le transfert de Ross Barkley pour 5 millions d’euros l’été dernier a également porté ses fruits avec quatre buts et une passe décisive, majoritairement en tant que remplaçant.
Villa a également bien négocié lors de ses ventes, comme le montre le transfert de Douglas Luiz à la Juventus pour 42,35 millions d’euros après avoir payé 15 millions d’euros à Manchester City pour lui.
Le rôle clé du manager
Sean Dyche n’a pas réussi à conquérir les fans d’Everton, en raison de son passé à Burnley. Moyes, quant à lui, peut se référer à son premier mandat réussi au club. Cependant, la question demeure : a-t-il encore la vision nécessaire à 61 ans pour mener Everton vers l’avenir désiré par le Friedkin Group ?
La perception d’Emery a été teintée par son échec chez Arsenal, mais sa réussite avec Séville, où il a remporté trois Europa League, et son succès avec Villarreal parlent en sa faveur. Emery sait ce qu’il faut pour réussir à Villa.
Unir les forces pour le succès
Moyes doit rapidement établir une bonne relation avec le Friedkin Group. À l’inverse, Dyche a eu peu de soutien de la part de ses supérieurs. Villa fait totalement confiance à Emery, lui permettant de choisir et de recommander son entourage.
En été dernier, Emery a réorganisé les opérations hors terrain, apportant Monchi en tant que président des opérations footballistiques, un compagnon de succès à Séville. Parallèlement, Damian Vidagany a été recruté comme directeur sportif, et ces deux-là comprennent parfaitement les types de joueurs que vise Emery.
Style de jeu et adhésion des joueurs
Les supporters d’Everton n’ont pas apprécié le style de jeu défensif de Dyche, qui a vu son équipe marquer seulement 15 buts en Premier League, le plaçant parmi les moins performants. Moyes devra convaincre rapidement les fans, en prenant exemple sur le 4-2-3-1 d’Emery, un schéma admiré par de nombreux joueurs.
Les joueurs de Villa adhèrent totalement à son style, pressant leurs adversaires et maintenant une ligne défensive élevée. En milieu de terrain, McGinn aide à la défense tout en soutenant Ollie Watkins lors des attaques. La formation d’Emery est dynamique, avec au moins un latéral participant aux offensives.