
Comment devenir agent de football : Réussir l’examen de la FIFA
Découvrez comment réussir l'examen de la FIFA pour devenir agent de football et les enjeux du métier.
Avec la montée en puissance des agents de football dans le monde du sport, nombreux sont ceux qui aspirent à cette carrière fascinante. Cet article se penche sur le processus d’obtention de la licence d’agent de football en suivant l’examen de la FIFA.
Les nerfs avant l’examen
Lewis Brownhill, le frère aîné du milieu de terrain de Burnley, Josh, fait partie des 5 000 candidats prêts à passer l’examen de la FIFA pour devenir agent de football. Âgé de 37 ans, Brownhill est technicien en chef dans la RAF et a servi trois fois en Afghanistan durant près de 20 ans. Actuellement, il travaille également comme scout pour l’agence Cassius Sports, représentant son frère ainsi que d’autres joueurs de renom.
« Je me sens plus nerveux, sincèrement, que lors de mes missions en Afghanistan, » déclare Brownhill. « Je me suis fixé l’objectif de devenir agent et la pression est d’autant plus forte du fait du faible taux de réussite. » L’examen se compose de 20 questions à choix multiples, et il est nécessaire de répondre correctement à au moins 75% d’entre elles pour réussir.
Le retour aux sources
Le Grand Hall de Wembley a accueilli l’examen de la FIFA en novembre. Chaque candidat doit surmonter un stress considérable alors qu’il se prépare à répondre à des questions sur des thèmes variés, allant des clauses de revente aux règles régissant les agents et les mineurs.
Pourquoi réintroduire l’examen des agents ?
Un agent anonyme témoigne des dommages causés à des joueurs par l’absence d’agents qualifiés. « Il y a eu de nombreux cas où des joueurs ont préféré s’associer avec des amis ou des membres de leur famille qui n’ont pas l’expérience requise, » dit-il. Entre 2015 et 2023, la réglementation a été assouplie, permettant à quiconque sans casier judiciaire de devenir agent en signant un formulaire après le paiement d’une somme modique.
FIFA a reconnu que cette absence de contrôle avait engendré une saturation du marché par des personnes non qualifiées et a donc réintroduit l’examen l’année dernière pour garantir que tous les agents possèdent une licence valide.
Le ressenti des candidats
Dean Eldredge, qui travaille principalement avec des entraîneurs, a récemment passé l’examen. « Il est important d’améliorer la qualité dans notre secteur, » dit-il. L’examen se veut un outil pour limiter le nombre d’agents superflus et garantir un minimum de connaissances sur le système des transferts internationaux.
Une industrie dominée par les hommes
La profession d’agent reste majoritairement masculine, avec moins de 10% de candidates. Autumn Brown, une jeune représentante, témoigne de son expérience d’être l’une des rares femmes présentes dans cette salle d’examen. « C’est intimidant, mais je connais ma valeur et je ne laisserai personne me sous-estimer, » affirme-t-elle.
Passer ou échouer ?
Après une heure de stress intense, les résultats sont tombés. Ceux qui passent ne reçoivent pas de note, seulement un email de félicitations. Des candidats tels que Brownhill et O’Connor ont réussi. L’obtention de la licence ne signifie pas cependant que cela les rendra automatiquement compétents dans la gestion des contrats ou des transferts.
Un nouvel avenir en tant qu’agent de football
À présent, les nouveaux agents doivent suivre des cours de développement professionnel continu pour maintenir leur statut. Les aspirations et motivations de chacun ne cessent d’évoluer dans le milieu, amplifiant la nécessité d’une régulation stricte pour un métier souvent incompris par le grand public.