Le port du Pirée servira de décor à ce qui semble être le début de la fin du mandat de Steve Clarke en tant qu’entraîneur de l’Écosse. Depuis des années, de nombreux aventuriers souhaitant explorer les îles ensoleillées de Grèce ont pour habitude de descendre à Athènes avant de terminer leur voyage par un ferry depuis cette ville portuaire adjacente.
Une annonce qui marque une nouvelle étape
Bien que l’affirmation de Clarke, âgé de 61 ans, selon laquelle il est « à 75 % sûr » de démissionner après la Coupe du Monde de l’année prochaine puisse sembler vague, ses propos signalent effectivement qu’il voit désormais la fin de son propre parcours en tant qu’entraîneur. Pour la SFA, la recherche d’un successeur commence dès maintenant. Ce mandat de sept ans, qui prendra fin l’été prochain, n’a pas été sans moments difficiles.
Des réalisations notables
Cependant, le fait que trois hommes — Craig Levein, Gordon Strachan et Alex McLeish — aient occupé le poste au cours des sept années précédentes souligne l’impact positif que Clarke a eu sur l’équipe. Il est devenu le premier entraîneur depuis Craig Brown en 1998 à mener l’Écosse à une phase finale majeure, en atteignant l’Euro 2020, et il a réitéré cet exploit pour 2024.
Un parcours en dents de scie
Les performances décevantes de son équipe une fois les tournois lancés restent un sujet de regret. Si Clarke parvient à mener l’équipe aux finales de l’année prochaine en Amérique du Nord et au Mexique tout en y réalisant une performance appréciable, il quitterait la scène en ayant atteint la plupart des objectifs qu’il s’était fixés.
Un défi de taille contre la Grèce
La situation de l’Écosse en Ligue des Nations à son départ ne devrait pas définir son mandat, mais serait indicative de la direction actuelle. Bien que la seconde période de McLeish ait été malchanceuse, ce dernier a réussi à faire grimper l’Écosse de la Ligue C à la Ligue B lors de l’édition inaugurale en 2018-19. Clarke, quant à lui, a réussi à propulser l’équipe vers la Ligue A après avoir brillamment battu la Serbie lors des play-offs de l’Euro 2020.
Retour en forme et préparation
L’Écosse a enfin trouvé un certain rythme l’année dernière, après une campagne des Euros décevante en Allemagne. Les derniers matchs ont été cathartiques pour Clarke, et une victoire en play-off contre la Grèce, qui fait également partie du groupe de qualifications pour la Coupe du Monde avec la Biélorussie et le Portugal ou le Danemark, serait un bon moyen de rehausser l’optimisme.
Les enjeux du match à venir
La Grèce, qui a terminé seconde de son groupe B2 derrière l’Angleterre, sera un adversaire redoutable. L’équipe d’Ivan Jovanovic a remporté tous ses matchs à l’extérieur, y compris une victoire mémorable à Wembley. Après une décennie sans qualification, la Grèce semble renaître, portée par des talents comme Vengelis Pavlidis et Christos Tzolis.
État de l’équipe écossaise
Clarke a eu des mois pour préparer cette double confrontation, mais il devra faire face à des absences. Avec Lyndon Dykes et Ben Doak blessés, au moins deux changements seront nécessaires par rapport au match précédent. Angus Gunn étant blessé, Craig Gordon semble le choix évident dans les cages. Clarke pourrait également conserver la défense à quatre qui lui a été bénéfique lors des derniers matchs de groupe.
Les choix tactiques à envisager
Le retour de Kieran Tierney est une bonne nouvelle, mais cela pose la question de l’approche tactique à adopter : revenir à un 3-4-2-1 pour intégrer Tierney et Robertson, ou rester sur son 4-2-3-1 ? Clarke aura fort à faire pour optimiser son équipe lors de ce match crucial.
En route vers l’avenir
Cette prochaine rencontre est l’occasion non seulement de prouver leur valeur, mais également de préparer la relève dans l’équipe écossaise. La génération actuelle doit espérer qu’elle se maintienne à un niveau élevé lorsque leur moment viendra. Ce serait un précieux cadeau d’adieu de la part de Clarke.









