France, Algérie
Rayan Cherki, entre la France et l’Algérie : une controverse qui fait grand bruit
Le jeune talent de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki, se prépare à effectuer ses premiers pas en Équipe de France. Après une saison remarquable avec l’OL, le joueur de 21 ans a été officiellement convoqué par Didier Deschamps, mettant fin à l’incertitude concernant ses choix internationaux. La question de sa nationalité sportive a longtemps alimenté le débat, entre l’Algérie, l’Italie et la France.
Les déclarations de Cherki sur son choix de sélection
Dans un entretien avec le journal l’Équipe, Cherki a clarifié sa position : « Pour être franc et sincère, je n’ai jamais eu de contacts officiels avec les deux autres sélections. » Le jeune milieu offensif a ainsi mis fin à la polémique en affirmant qu’il n’avait eu aucun échange formel avec la Fédération algérienne ou italienne avant sa convocation en Bleu. Il a insisté : « Je n’ai jamais parlé avec un sélectionneur ou un président d’une autre fédération, aucun ne m’a même tenté de me contacter. »
Une contestation de Romain Molina
Malgré ces déclarations, la fédération algérienne ne semble pas avoir totalement accepté la version de Cherki. Le journaliste Romain Molina a publié, mardi soir sur X (anciennement Twitter), des éléments qui remettent en question cette version officielle.
Selon Molina, il y aurait eu des contacts, principalement indirects, entre des proches de Cherki ou des personnes travaillant pour lui, et la Fédération algérienne. Ces échanges, parfois infructueux, auraient laissé penser à une certaine hésitation du joueur, qui aurait considéré l’Algérie comme une option de secours, en cas de non-sélection en France. Molina précise que pour Cherki, l’Algérie aurait été un « second choix » au cas où la France ne lui aurait pas offert cette opportunité.
Ces révélations ont provoqué la colère de la fédération algérienne, qui voit dans ces propos une tentative de dénigrer la sincérité de leur démarche et de remettre en question la loyauté du jeune lyonnais.
Une situation complexe et ambivalente
Le cas de Rayan Cherki illustre la complexité des choix de nombreux binationaux, tiraillés entre plusieurs nations. Si le joueur affirme n’avoir eu aucun contact officiel avec d’autres fédérations, certains éléments laissent penser qu’il aurait été dans une optique de réflexion plus nuancée, avec une possibilité de changement de camp. La controverse entre la France et l’Algérie ne semble pas prête de s’apaiser, alimentée par ces déclarations contradictoires et par la sensibilité du sujet.
