Chelsea bat Everton 1-0 : 4 points clés du match à Stamford Bridge

Analyse clés de la victoire 1-0 de Chelsea contre Everton qui propulse les Blues en top 4 de Premier League.

Chelsea vs Everton 1-0 : 4 points clés de la victoire laborieuse à Stamford Bridge

À STAMFORD BRIDGE – Le tir puissant de Nicolas Jackson à la 27e minute, depuis le haut de la surface, a suffi à Chelsea pour s’imposer 1-0 contre Everton samedi après-midi.

« Il faut apprendre à gagner des matchs 1-0 », rappelait Enzo Maresca, entraîneur des Blues, en février dernier. « Les grandes équipes savent comment gérer un avantage d’un but. Parfois, quand on mène 1-0 et qu’il reste dix ou quinze minutes, la façon dont on gère le jeu et le ballon tue le match. C’est une leçon à assimiler pour nous. »

Les quatre dernières victoires à domicile de Chelsea ont d’ailleurs été remportées avec ce score étriqué, sans jamais pour autant « tuer le jeu ». Un mélange de chance et d’interventions décisives dans les derniers instants a finalement permis aux locaux d’empocher trois points cruciaux dans la course à la qualification pour la Ligue des Champions.

Déroulement du match

Everton a tenté de transformer ce coup d’envoi à l’heure du déjeuner en véritable bras de fer, harcelant les joueurs de Chelsea à chaque occasion. Pourtant, ce sont bien les locaux qui ont réussi à prendre l’avantage dès la première mi-temps.

Dans une accélération fulgurante qui a ravivé l’espoir des supporters de Chelsea, Trevoh Chalobah s’est emparé du ballon à la ligne médiane, avant de servir Enzo Fernandez qui a transmis à Nicolas Jackson. Ce dernier n’a eu besoin que d’un contrôle pour se mettre en position et placer le ballon dans la lucarne basse.

Bien qu’Everton ait été réduit à une seule tête trop imprécise en première période, les visiteurs sont restés coriaces et menaçaient de revenir au score au fil des minutes, s’accrochant comme un invité indésirable persistant jusqu’à ce qu’il s’en aille, emportant au passage quelques couverts.

Leur menace s’est concrétisée après l’heure de jeu lorsque Beto a déclenché une frappe soudaine, obligeant Robert Sanchez à réaliser son premier arrêt du match, un arrêt décisif malgré tout.

Jordan Pickford, de son côté, a été loin d’être spectateur, repoussant un tir de Noni Madueke d’un poignet ferme et capturant une tête de Marc Cucurella sous sa barre transversale. Dans les dernières minutes, Jackson a de nouveau trompé le gardien anglais sur un contre, mais son but a été refusé à cause d’un hors-jeu rapidement signalé.

Dans les arrêts de jeu, Sanchez s’est étiré de tout son long pour détourner une tentative en volée de Dwight McNeil, assurant la victoire qui permet à Chelsea de grimper à la 4e place du classement, à égalité de points avec Nottingham Forest et à seulement un point de Manchester City. Everton, lui, reste 13e au coup de sifflet final.

La fin de la sécheresse pour Nicolas Jackson

Nicolas Jackson

Le soulagement de Nicolas Jackson après son but était palpable. Après 13 matchs, 32 tirs et aucun but en 2025, l’attaquant de Chelsea a enfin retrouvé le chemin des filets.

Maresca avait récemment souligné que l’équipe ne pourrait pas atteindre ses objectifs si Jackson continuait à buter face au but. L’attaquant, qui a appris à jouer au football plus tard que la plupart, avec une trajectoire atypique, garde une imprévisibilité qui déroute parfois son propre jeu — mais elle a surtout perturbé la défense d’Everton samedi.

Enzo Maresca observe une contradiction tactique

Quatre touches ont suffi à déplacer le ballon sur 41 mètres en un peu plus de quatre secondes pour l’ouverture du score de Jackson. Suspendu, Maresca a regardé la scène depuis la tribune de presse, caché sous le niveau supérieur, avant d’exploser de joie. Pourtant, ce jeu rapide allait à l’encontre de sa philosophie habituelle.

« Si on attaque vite, on s’expose à un contre rapide, ce n’est pas notre idée, ni notre style », a rappelé l’entraîneur au début de la saison. Pourtant, Chelsea a multiplié ces attaques rapides, notamment sur les ailes avec Noni Madueke et Pedro Neto, qui ont constamment débordé.

Moises Caicedo retrouvé en défense

Iliman Ndiaye, Moises Caicedo

Maresca avait récemment salué Caicedo comme « le meilleur milieu défensif du monde ». Il n’y a donc rien d’étonnant à le voir être repositionné dans une défense à trois.

Après des débuts encourageants au poste de latéral droit en décembre, le joueur équatorien a été repositionné au milieu lors d’une victoire contre Tottenham, puis de nouveau en défense contre Bournemouth où il avait concédé un penalty. Ce samedi, Caicedo a pleinement assumé son rôle défensif, gênant fortement les attaquants d’Everton.

Iliman Ndiaye, étouffé par Caicedo, a d’ailleurs été remplacé à la pause, n’ayant ni réussi à tirer ni à créer d’occasion.

Le vide laissé par James Tarkowski

James Tarkowski, Simon Hooper, Idrissa Gueye

L’absence de James Tarkowski est un véritable tremblement de terre pour Everton. David Moyes l’a bien décrit en qualifiant cela de « gros coup dur ». Depuis trois ans, les Toffees n’ont jamais débuté un match sans leur pilier défensif.

Jake O’Brien a assumé ce rôle au centre de la défense aux côtés de Jarrad Branthwaite, mais sa présence a poussé Moyes à aligner Nathan Patterson à droite. Le latéral droit, titulaire pour la première fois cette saison en Premier League, a vécu une après-midi compliquée face à Noni Madueke, constamment battu dans ses duels.

Le virevoltant attaquant gauche, positionné sur son aile habituelle pour la première fois, est sorti frustré à la 75e minute, après avoir été repoussé à quatre reprises par Pickford.

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source:https://www.90min.com/features/chelsea-1-0-everton-talking-points-26-4-25

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