L’UEFA et son président, Aleksander Ceferin, affichent une grande satisfaction concernant le nouveau format de la Champions League, introduit pour la saison 2024-2025. Cette réforme, qui a remplacé les anciennes phases de groupes par une phase de ligue unique avec 36 équipes, vise à offrir davantage de matchs et à renforcer la compétitivité entre les plus grands clubs européens.
Un nouveau format prometteur
Ceferin a déclaré que selon lui, « 99 % des gens » étaient contents de ce changement. Chaque équipe joue désormais contre huit adversaires différents, ce qui augmente considérablement le nombre de confrontations entre les clubs les plus prestigieux dès les premières phases de la compétition.
Lors de cette phase inaugurale, Ceferin a qualifié la réforme de « succès parfait ». Il a affirmé : « Je n’ai entendu que des réponses positives. Au départ, l’attention s’est portée sur les critiques habituelles qui émergent lors de tout changement. J’estime que 99 % des personnes sont maintenant satisfaites de la Champions League renouvelée. »
Une compétitivité accrue
Ce nouveau format a également rendu la compétition plus imprévisible, selon Ceferin. « Personne ne savait jusqu’à la toute dernière minute s’ils allaient se qualifier. C’est un succès parfait, et les audiences de la Champions League sont excellentes », a-t-il ajouté.
Critiques et préoccupations
Malgré l’enthousiasme, la réforme a également suscité des critiques, en particulier en ce qui concerne le bien-être des joueurs et l’accentuation des disparités financières entre les clubs d’élite et le reste du football européen. Les supporters se sont mobilisés contre ces changements, craignant que le format élargi n’affecte l’avenir des ligues nationales.
Autres réformes de l’UEFA
Parallèlement, l’UEFA a introduit une règle sur le coût des effectifs (SCR) pour la saison 2023-24. Cette règle impose que les dépenses d’un club en transferts, salaires et frais d’agents ne peuvent pas dépasser un certain pourcentage de ses revenus. Ce seuil est fixé à 80 % pour la saison 2024-25, diminuant à 70 % pour la saison suivante.
Ceferin a mentionné que des discussions avaient eu lieu au sein de l’UEFA et avec l’Union européenne sur l’éventualité d’un plafond salarial, similaire à ceux en vigueur dans plusieurs ligues nord-américaines, mais il a précisé qu’une mise en place d’un tel plafond en Europe serait probablement « impossible ».










