Du 9 au 15 novembre, le championnat du monde de frontball se déroule au Mexique et réunit 30 nations représentant cinq continents. L’équipe de France vise, au minimum, les demi-finales, dans une édition particulièrement attendue.
Pour cette troisième grande échéance internationale, qui se tient dans la région centre‑est de Mexico City, à Iztapalapa, le complexe Deportivo Salvador Allende accueillera l’élite de ce sport. Créé en 2009 et affilié depuis 2015 à la Fédération internationale (FIPV), le frontball bénéficie d’une collaboration entre l’institution locale, la fédération mexicaine et le secrétariat au Tourisme pour proposer cet événement.
Les favoris désignés incluent l’équipe locale dirigée par David Alvarez, surnommé « Stich », entourée des joueuses Reyes, Paola et Julia, avec des espoirs comme Fernando Medina et Abraham Moctezuma. L’Espagne est également présente avec le duo navarrais Santi Yaniz et Ana Mendiburu, représentant de réelles chances de médaille. De nombreuses nations « émergentes » seront de la partie, toutes unies autour du même objectif universel du sport.
Depuis juin, la sélection française s’entraîne régulièrement, mêlant préparation physique et rendez-vous techniques. Le groupe est majoritairement composé de joueurs issus de clubs basques et comprend Allande Chapelet, Tom Glize — le seul représentant du Pays d’Orthe en main nue —, Joana Dutaret-Bordagaray et Naia Heguy, en espoirs, ainsi que Maritxu Housset-Chapelet, Marie Goyenetche, Andoni Larzabal et Olivier Goyenetche chez les seniors.
Pour les Français, aucune pression particulière n’est affichée. Christophe Belascain, ancien maniste et nouvel entraîneur national, affirme que l’équipe est prête sur les plans physique et technique et qu’elle visera au moins les demi-finales, tout en cherchant à profiter pleinement de ce moment unique.
Le programme prévoit des phases de classement jusqu’à mercredi, puis les quarts de finale jeudi, les demi-finales vendredi et les finales, samedi. Les rencontres seront diffusées sur la chaîne YouTube et sur la page Facebook de la FIPV, avec un décalage horaire de sept heures.









