Celtic et la vente de parcelles virtuelles : une arnaque ?
La récente initiative du Celtic de vendre des parcelles de turf virtuel soulève de nombreuses questions sur la manière dont les clubs de football perçoivent leurs supporters. Avec les énormes sommes d’argent disponibles dans le club, certains s’interrogent sur l’éthique de cette démarche.
Un coup de cash controversé
Le Celtic, fleuron du football écossais, possède actuellement près de 90 millions d’euros en banque, comprenant 40 millions d’euros supplémentaires provenant de la Ligue des Champions. Malgré cette richesse, les fans sont invités à payer 29,99 € par an (ou 49,99 € pour trois ans) pour louer un « morceau de paradis », qui n’est en fait qu’un morceau de turf virtuel sur un écran d’ordinateur.
Cette offre, qui inclut des coordonnées et un certificat de propriété, semble plutôt défier la logique, car les supporters ne possèdent en réalité rien de tangible.
Une commercialisation à outrance
Le concept de turf virtuel n’est pas nouveau, les clubs anglais ayant déjà proposé des objets similaires. La situation avec le Celtic est particulière, car elle remet en question l’engagement des clubs envers leurs fans. Beaucoup voient cela comme une arnaque, une tentative d’extraire davantage d’argent des supporters déjà fidèles.
Une réaction des supporters
Les supporters du Celtic expriment leur mécontentement face à cette initiative, soulignant qu’ils contribuent déjà financièrement à leur club par le biais de billets de saison, d’équipements et d’autres dépenses. Avec la montée des coûts de la vie, beaucoup estiment que le club doit d’abord se soucier de ses fidèles avant d’explorer des idées aussi controversées.
Une réflexion sur l’avenir
Cette vente de turf virtuel fait écho à un débat plus large sur la commercialisation dans le football. À un moment où la saison des fêtes commence, alors que de nombreuses familles font face à des dépenses accrues, cette initiative semble déconnectée des réalités des supporters. Les clubs doivent prendre conscience de l’impact de telles démarches sur leurs relations avec les fans qu’ils prétendent chérir.