Lee Carsley a exprimé qu’il serait difficile d’aligner Jude Bellingham, Cole Palmer et Phil Foden dans un même onze de départ lors des prochains matches de l’Angleterre contre la Grèce et la Finlande en Ligue des Nations. Toutefois, le sélectionneur par intérim est déterminé à trouver une solution créative à long terme pour les faire jouer ensemble.
Retour de Bellingham et Palmer
Carsley a pu inclure les trois joueurs dans son effectif pour le match de jeudi prochain à Wembley contre la Grèce, suivi d’un déplacement en Finlande trois jours plus tard, après les avoir absents en septembre lors des victoires contre la République d’Irlande et la Finlande. Bellingham et Palmer étaient blessés, tandis que Foden était malade.
Choix marquants et absences
Parmi les choix les plus remarquables de Carsley, on note le retour de Dominic Solanke, sept ans après avoir remporté son unique sélection lors d’un match amical contre le Brésil. Carsley a également convoqué Kyle Walker, qui avait été écarté en septembre pour des raisons de condition physique.
En revanche, il n’y a pas eu de place pour Tino Livramento, Jarrod Bowen ou Eberechi Eze. Harry Maguire n’a pas été sélectionné, Carsley précisant qu’il souhaitait évaluer d’autres joueurs en défense centrale.
Défis d’intégration
Le focus se porte sur un problème qui a déjà perturbé le prédécesseur de Carsley, Gareth Southgate – la meilleure manière d’accommoder les talents désirant généralement jouer en tant que milieu offensif. Carsley a également Jack Grealish, qu’il a utilisé comme milieu de terrain offensif dans son système 4-3-3/4-2-3-1 contre l’Irlande et la Finlande.
Réflexion sur l’intégration
Concernant Bellingham, Palmer et Foden, Carsley a déclaré : « À ce stade de la saison, je peux justifier pourquoi nous ne commencerions probablement pas les trois en même temps, à cause du nombre de matches qu’ils jouent et de ce qu’ils reviennent. L’important est de les voir tous sur le terrain à un moment donné et de trouver l’équilibre. »
Il a précisé qu’il serait possible de les inclure dans le même onze, en affirmant qu’il faudrait être créatif pour cela. « S’ils jouent tous bien et gagnent leur place dans l’équipe », a-t-il ajouté.
Une saison exigeante
Carsley a également évoqué la pression de la période internationale, n’ayant jamais connu un tel enchaînement rapide des matches. Il a noté qu’il n’imaginait pas un joueur participer à un match jeudi puis à un autre dimanche, sans que cela ait un impact négatif sur leur condition physique en club.
Un nouveau regard sur le football d’équipe
Le débat a glissé sur l’idée que le football devient de plus en plus un jeu d’équipe, avec moins d’accent sur le onze de départ et plus sur l’impact des remplaçants. Carsley a cité un exemple lors du match Aston Villa contre le Bayern Munich, où un remplaçant a marqué le but décisif.
Perspectives futures
Carsley disposera d’une dernière fenêtre en tant que sélectionneur intérimaire le mois prochain, où son équipe terminera sa campagne en Ligue des Nations avec des matches contre la Grèce et la République d’Irlande. La question sera alors de savoir s’il a réussi à faire assez pour obtenir le poste de manière permanente, notamment en vue du tirage au sort des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 prévu le 13 décembre.
Importance des joueurs expérimentés
Concernant Maguire, Carsley a affirmé qu’il restait une pièce essentielle de son équipe. « Harry est très important ; il l’a été et le sera encore à l’avenir. Je ne voudrais pas écarter un joueur d’expérience sans lui donner de minutes. Je ne pense pas que ce soit juste », a-t-il conclu.









