Caroline Weir: Retour en Écosse avec une nouvelle perspective
Caroline Weir, milieu de terrain de l’Écosse, fait son retour dans l’équipe nationale après une longue absence d’un an due à une blessure au ligament croisé antérieur. Récemment mariée, elle aborde cette nouvelle étape avec gratitude et une nouvelle perspective.
Retour sur le terrain
Weir, âgée de 29 ans, a retrouvé le plaisir de jouer et de marquer avec le Real Madrid. Elle a été sélectionnée pour le match aller des éliminatoires de l’Euro 2025 contre la Hongrie, prévu ce vendredi, ainsi que pour le retour mardi au stade d’Easter Road.
Une vie personnelle épanouie
En juillet dernier, Weir a épousé Josh Emerson, qui travaille pour Girls United, une organisation à but non lucratif cherchant à rendre le sport plus accessible aux filles et aux jeunes femmes. Elle confie : « Je me suis mariée et j’ai pu organiser le mariage un peu plus que si j’avais été empêchée par le football. »
Elle ajoute : « J’ai vécu certains des moments les plus heureux en dehors du terrain. Il y avait des aspects positifs à cette période. »
Apprendre de l’adversité
Trois mois après sa cérémonie de mariage sur la Côte d’Azur, Weir se dit « ravie d’être de retour » en Écosse. « J’attendais ce stage depuis plusieurs semaines », raconte-t-elle. « Cela a été de loin le plus difficile que j’ai eu à surmonter dans ma carrière, avec de nombreux hauts et bas. »
Weir mentionne qu’elle a essayé de rester « équilibrée » durant sa réhabilitation : « Certains jours, je me disais que tout allait bien et que je pouvais tout faire. D’autres jours, c’était plus compliqué. »
La complexité de la guérison
Elle souligne la complexité de sa blessure : « C’est physiquement très exigeant. Il y avait tellement d’éléments liés à cette blessure. C’est une chirurgie assez complexe. » Elle reconnaît que ce type de blessure est commun dans le sport, mais son parcours de rétablissement n’a pas été simple, bien qu’elle ait apprécié le défi : « J’ai eu de la chance de ne jamais avoir été blessée auparavant. Je suis fière de la façon dont j’ai géré la situation pendant la plupart du temps. »
Un regard tourné vers l’avenir
En se préparant pour les matchs contre la Hongrie, Weir évoque les désillusions de la défaite en barrages lors de la Coupe du Monde 2022 face à la République d’Irlande. Elle pense que cette expérience peut « nous motiver » : « Je crois en cette équipe, je crois au groupe. Tout ce sur quoi nous avons travaillé nous a menés jusqu’ici. »
Weir conclut avec optimisme : « Nous y croyons vraiment, et nous espérons que ce sera le bon moment. »