Bru: l’UBB surclassée par Toulouse à Ernest-Wallon

Bru: l’UBB surclassée par Toulouse à Ernest-Wallon

Yannick Bru reconnaît la supériorité du Stade Toulousain après la défaite 56-13; l’UBB explique les raisons du manque de vitesse, de réactivité et des détails qui ont fait la différence.

France

À Ernest-Wallon, ce duel UBB-Toulouse s’est soldé par une lourde défaite pour l’Union Bordeaux-Bègles (56-13). Yannick Bru a reconnu la nette supériorité du Stade Toulousain, notamment dans la vitesse et l’exécution.

Ce dimanche, il n’y a pas grand-chose à ajouter: bravo à Toulouse. Dans ces circonstances, l’UBB n’était pas à la hauteur. Quelques changements dans l’équipe ont été opérés, et nos jeunes ont dû affronter une équipe internationale, ce qui explique la difficulté du match.

Bru insiste sur une différence de niveau: il y a une différence entre une équipe qui n’a pas tous les efforts et une autre qui est battue dans la vitesse d’exécution, qui arrive toujours un peu trop tard. Il ne voit pas d’intérêt à s’attarder sur ce match: il faut reconnaître que de nombreux petits détails de jeu ont été en faveur de Toulouse.

On a vu notre touche dominante en début de match et malgré tout, on n’arrive pas à sortir les ballons des mauls; on perd les trois premiers duels aériens et l’adversaire ouvre la marque avec 14 points. Il y a une classe d’écart aujourd’hui entre eux et nous.

Quand on voit l’écart entre eux et nous, bien malin serait celui qui dirait qu’avec deux ou trois joueurs de plus on aurait ramené quelque chose de Toulouse.

Côté UBB, les absents de marque: notre feuille de route est claire: resserrer les rangs, travailler davantage, rentrer des blessés, progresser et montrer rapidement un autre visage. Le match d’aujourd’hui montre clairement un problème de niveau. Grand respect pour ce que le Stade Toulousain a produit en termes de réactivité, de punch, de vitesse d’exécution et de talent. Nous n’étions pas au niveau, et quand je dis nous, c’est tout le monde.

Le 12 octobre, on n’était pas en mesure de rivaliser avec ce Stade Toulousain-là dans les conditions actuelles, et je n’ai même pas envie de parler des absents.

Des regrets sur la composition? Non. On avait 4 ou 5 joueurs entre 19 et 21 ans sur la pelouse; il faut qu’ils voient Ernest-Wallon, une équipe internationale, pour comprendre l’exigence du haut niveau. Ça leur fera du bien d’avoir disputé ce match. Je n’ai aucun regret: c’est une décision assumée, car beaucoup de joueurs étaient à court de minutes.

En voyant aujourd’hui la différence, il serait illusoire de croire qu’avec deux ou trois joueurs de plus on aurait ramené quelque chose d’ici Ernest-Wallon. On a préservé certains joueurs qui avaient besoin de repos; on fera le bilan plus tard. Affronter Toulouse quasiment au complet, qui venait d’encaisser 40 points à l’extérieur, n’était pas le bon moment. Toulouse était supérieur; bravo à eux, ils possèdent encore une marge d’avance assez confortable.

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