Brighton, héros du marché des transferts sous Tony Bloom
La maîtrise des transferts de Tony Bloom propulse Brighton au sommet
Cette saison estivale 2024, Brighton a su tirer son épingle du jeu sur le marché des transferts, révélant les talents de son président, Tony Bloom. L’équipe a investi environ 200 millions de livres sterling dans de nouveaux joueurs après avoir bénéficié de recettes conséquentes de la part de Chelsea et Arsenal.
Une fenêtre de transferts estivale prospère
Les Seagulls se sont imposés comme les plus gros dépensiers net en Europe, pulvérisant leur précédent record de dépenses pour une seule fenêtre de transferts. Malgré cette dépense vertigineuse de 193 millions de livres, Brighton n’est pas en danger de dépasser les règles de profitabilité et de durabilité (PSR). Ce qui attire réellement l’attention, c’est la qualité des joueurs recrutés pour renforcer l’effectif au stade Amex.
Traditionnellement, Brighton a excellé dans la découverte de jeunes talents prometteurs, qu’ils formaient ensuite avant de les revendre à des prix élevés. Cet été, cette stratégie a pris un tournant, avec des recrues d’une stature bien plus marquée que les anciennes versions, avec des joueurs provenant de la Bundesliga et de l’Eredivisie pour des montants pouvant atteindre 40 millions de livres.
Une équipe renforcée et prête à l’emploi
Ces nouveaux joueurs ont l’avantage de ne pas nécessiter deux saisons pour s’adapter à la Premier League, contrairement à des anciens tels qu’Alexis Mac Allister ou Moises Caicedo. Le nouvel entraîneur, Fabian Hurzeler, hérite ainsi du groupe le plus talentueux de l’histoire du club. La grande question demeure : comment Brighton a-t-il réussi cette prouesse ?
Une gestion financière judicieuse
Ce parcours impressionnant a commencé il y a trois ans, lorsque Brighton a vendu Ben White à Arsenal pour 50 millions de livres, inaugurant une série de transferts entrants tout en dépensant peu. Chelsea a établi un record mondial en acquérant Marc Cucurella pour 62 millions de livres. D’autres ventes, comme celles de Yves Bissouma et Leandro Trossard, ont également rapporté 25 millions chacune.
Lors de l’été 2023, Brighton a encaissé 115 millions pour Caicedo, 35 millions pour Mac Allister, et 25 millions pour Robert Sanchez, soit un total d’environ 340 millions de livres en ventes de joueurs. Ce montant a été renforcé par la contribution de Chelsea, qui a investi près de 225 millions de livres dans le personnel et les joueurs de Brighton.
Une stratégie d’attente payante
Bloom, souvent critiqué pour son attente, a su analyser le marché et a choisi de ne pas dépenser toutes les sommes rapidement. Avec des prévisions sur le cycle comptable de trois saisons, il a anticipé que de nombreux clubs auraient très peu de marge de manœuvre pour la fenêtre de transfert de janvier et de l’été 2024. Un pari qui a finalement porté ses fruits.
Cette approche a semblé audacieuse, d’autant plus que des clubs pourraient également comprendre la manœuvre de Brighton et tenter de suivre en renforçant leurs équipes. Les sanctions financières imposées à des clubs comme Everton et Nottingham Forest ont également conduit les équipes à respecter les règles financiers, donnant à Brighton un avantage concurrentiel.
Un avenir prometteur
Les récentes recrues de Brighton comprennent des joueurs comme Yankuba Minteh, acquis pour 30 millions de livres en raison de la nécessité de Newcastle de compléter ses comptes, ainsi que Brajan Gruda, international U21 allemand, pour 25 millions de livres, et Ferdi Kadioglu, un polyvalent turc, pour le même montant. Ces choix astucieux permettent au club de se projeter vers l’avenir avec des ambitions européennes croissantes.
Les supporters de Brighton nourrissent désormais de grandes attentes après un excellent début de saison, et avec la détermination de Bloom à installer l’équipe parmi les meilleures de la Premier League, le club semble prêt à réaliser ses ambitions.