Le sélectionneur du Brésil, Dorival Junior, est sur le point d’être débarqué suite à la défaite humiliante 4-1 concédée contre l’Argentine, un revers qui ébranle la confiance autour de la Seleção avant la Coupe du Monde 2026.
Une défaite lourde de conséquences en qualifications
Mercredi dernier à Buenos Aires, le Brésil s’est incliné lourdement 4-1 face à son grand rival argentin, un résultat qui place la Seleção à la quatrième position des éliminatoires sud-américaines pour la Coupe du Monde. Avec un retard de dix points sur l’Argentine, leader incontesté, la situation s’est considérablement compliquée pour Dorival Junior et son staff.
Malgré cette déconvenue, les chances du Brésil de participer au Mondial au Canada, au Mexique et aux États-Unis restent solides. En effet, avec la réforme du tournoi à 48 équipes, six sélections sud-américaines se qualifieront directement, et le Brésil possède actuellement six points d’avance sur le Venezuela, classé septième, alors qu’il reste quatre matchs à jouer.
Des performances en berne sous la direction de Dorival Junior
Depuis sa prise de fonction en janvier 2024, Dorival Junior, âgé de 62 ans, affiche un bilan mitigé avec seulement cinq victoires en quinze rencontres officielles à la tête de la sélection brésilienne. Cette série inclut une élimination frustrante dès les quarts de finale de la Copa America 2024 contre l’Uruguay, un tournoi remporté par l’Argentine.
Cette domination argentine accrue a exacerbé les critiques envers le sélectionneur, d’autant plus que les supporters brésiliens et les médias pointent le fossé grandissant face à leur principal adversaire sud-américain.
Lors du dernier match à Buenos Aires, même un fait anodin a retenu l’attention. Le gardien argentin d’Aston Villa, Emiliano Martínez, s’est permis de jongler avec le ballon dans sa surface malgré le score déjà largement en faveur de son équipe, une provocation supplémentaire face à un Brésil désemparé.
Une pression historique et le regard vers l’Europe
Les difficultés de la Seleção remontent bien avant l’ère Dorival. Depuis le traumatisme du « Mineirazo », la défaite 7-1 contre l’Allemagne en demi-finale du Mondial 2014 à domicile, le Brésil peine à dépasser les quarts de finale en Coupe du Monde, malgré son riche palmarès de cinq titres mondiaux.
Face à ces défis, la Confédération brésilienne de football (CBF) envisage de changer de cap et de confier les rênes de la sélection à un entraîneur étranger, un cas inédit dans l’histoire de la nation footballistique. Carlo Ancelotti, actuel entraîneur du Real Madrid, serait la cible privilégiée.
Âgé de 65 ans et sans expérience en sélection nationale, l’Italien est déjà courtisé pour ce poste. La CBF avait déjà manifesté son intérêt à plusieurs reprises, notamment en 2023 lors de la fin anticipée présumée de son second mandat au Real Madrid. Selon The Athletic, les contacts auraient été renouvelés récemment, même si le Real Madrid nie être informé de négociations officielles, Ancelotti restant lié à son club espagnol jusqu’en 2026.









