Taïwan, Grande-Bretagne
World Boxing, la Fédération internationale de boxe, a instauré une politique exigeant pour les athlètes de plus de 18 ans un test génétique PCR afin de déterminer le sexe à la naissance et de déterminer leur admissibilité à participer aux compétitions de l’organisation. Cette démarche, présentée comme une mesure d’équité, a été qualifiée d’humiliante par certains, et la championne olympique Lin Yu-ting y a malgré tout été soumise.
Nouvelle politique et implications
Selon la Fédération taïwanaise de boxe, les résultats du test de Lin Yu-ting ont été transmis à World Boxing et aucune réponse n’a été reçue. La Taïwanaise a été confirmée comme ne participant pas aux championnats du monde à Liverpool, sans que d’autres détails soient fournis.
Féminité et JO de Paris
Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Lin Yu-ting et Imane Khelif ont été la cible d’attaques et d’une campagne de désinformation visant à remettre en question leur féminité. Elles avaient remporté l’or, dans des catégories de poids différentes.
En 2023, elles avaient été exclues des championnats du monde après avoir échoué au test de féminité selon l’IBA, mais le Comité international olympique les avait autorisées à participer aux JO de Paris, les estimant victimes d’une « décision soudaine et arbitraire » de l’IBA.
Cette affaire met en lumière les débats autour des critères de féminité dans le sport et les décisions prises par les fédérations internationales, qui continuent d’alimenter les controverses autour des tests génétiques et de leur application dans la boxe.
