France
Deux rendez-vous majeurs et une semaine agitée sur le front des transferts pour l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain : le Classico qui se profile au Vélodrome le 21 septembre s’annonce déjà différent, entre blessures qui touchent des cadres et dossiers mercato qui font trembler certains noms. Voici les trois informations clés à retenir pour comprendre comment OM et PSG se préparent à cette confrontation, et quelles incertitudes pèsent sur le onze de départ des deux côtés.
Dembélé et Doué forfaits face à l’OM
Le choc tant attendu entre l’OM et le PSG à Marseille aura lieu sans deux figures majeures du PSG. Ousmane Dembélé et Désiré Doué sont tous deux indisponibles après avoir été blessés lors de la trêve internationale. Cette double absence bouscule les plans offensifs du club parisien à l’approche du Classico et le met d’emblée dans une configuration différente, alors que le PSG entame une période chargée avec des échéances importantes.
Pour Dembélé, le retour à la compétition est encore lointain. Les informations recueillies indiquent une incapacité à rejouer pendant environ six semaines, ce qui signifie manquer des matches clés en Ligue des champions contre l’Atalanta et le FC Barcelone, en plus du match devant être disputé à Marseille. Cette absence impacte directement les choix de Luis Enrique, qui doit repenser son compartiment offensif et s’appuyer sur d’autres solutions disponibles sur le banc ou dans l’effectif.
Du côté de Doué, la nouvelle est également frustrante. Le milieu offensif international français souffre d’une blessure qui devrait le tenir éloigné des terrains pour une période estimée entre trois et quatre semaines. Son absence se fait sentir pour le déplacement au Vélodrome dans une quinzaine de jours et influence les scénarios proposés par l’entraîneur parisien pour ce Classico, où l’inventivité et la progression dans les couloirs risquent d’être compromises sans ces deux joueurs.
Harit, une dernière chance dans le Golfe ?
En parallèle, l’OM gère un autre dossier sensible autour de quatre joueurs qui ne figurent plus dans les plans à court terme. Amine Harit, Ruben Blanco, Pol Lirola et Neal Maupay sont tous indiqués comme sur le départ dans les conversations internes, les discussions en coulisses et les possibilités de mercato encore ouvertes. Aucun d’entre eux n’est retenu pour la liste de la Ligue des champions, signifiant des signes nets que ces noms ne seront pas reconduits dans l’effectif marseillais si une porte de sortie efficace se présente avant la fermeture des marchés.
Les dirigeants marseillais, Roberto De Zerbi et le duo Longoria-Benatia, restent actifs pour trouver des destinations compatibles avec les contraintes financières et sportives du club. Les marchés encore ouverts laissent entrevoir plusieurs options potentielles: la Belgique, l’Arabie Saoudite, la Grèce, la Turquie, la Russie, et même le Qatar, selon les fenêtres de transferts encore en vigueur. Le cas de Blanco est particulièrement clair: écarté durablement du groupe et n’ayant jamais trouvé sa place sous l’ère actuelle, son départ semble proche, avec une rupture de contrat évoquée comme issue probable lorsqu’un accord sera trouvé.
Lirola, bien que moins éloigné des terrains que l’an dernier, ne peut plus compter sur un statut de joueur « libre » et doit trouver une porte de sortie qui cadre avec le prochain projet du club. Harit, pour sa part, voit son avenir devenir encore plus complexe: victime de blessures récurrentes et avec peu de propositions actives, il reste pour l’instant sans solution concrète, notamment en dehors des clubs du Golfe qui restent les plus susceptibles d’évoquer un intérêt.
Enfin Maupay demeure un casse-tête. Écarter du groupe de Ligue 1 et relégué derrière Aubameyang et Gouiri dans la hiérarchie, l’attaquant est confronté à un choix: partir ou trouver une porte de sortie en prêt ou en échange, alors que des clubs comme Anderlecht ont manifesté leur intérêt sans que cela n’avance pour le moment. Dans tous les cas, Longoria et Benatia poursuivent activement leur travail pour alléger les effectifs et optimiser les finances du club avant la fin des fenêtres de transferts.
Blessure pour Weah
Autre point sensible sur la scène internationale et pour l’OM: Timothy Weah, aligné d’entrée avec les États-Unis lors du match perdu contre la Corée du Sud (0-2), a dû quitter la rencontre en cours. Le staff américain évoque une éventuelle lésion aux ischio-jambiers, même si le diagnostic officiel n’a pas encore été communiqué et des examens complémentaires sont prévus dans les prochains jours. Cette alerte tombe au moment où l’OM approche d’un calendrier particulièrement dense et exigeant.
Les États-Unis prévoient un autre rendez-vous amical le 9 septembre contre le Japon, et la participation de Weah à ce deuxième test reste incertaine, même si une précaution pourrait être privilégiée. Du côté marseillais, les médecins restent vigilants concernant l’évolution de la situation de l’international américain, qui est arrivé à Marseille cet été et a déjà apporté sa polyvalence à l’effectif. Le programme chargé de l’OM — réception de Lorient, déplacement au Bernabéu pour la Ligue des champions, puis Classico face au PSG — accentue l nécessité d’un rétablissement rapide et une gestion prudente du staff médical.
Pour l’instant, il s’agit surtout d’une alerte à surveiller sans tirer de conclusions hâtives sur sa participation aux prochaines échéances. L’OM compte sur une rémission rapide de Weah pour pouvoir aligner un onze compétitif et maintenir l’élan en dépit des autres difficultés liées au mercato et aux blessures.
Dans le climat actuel, le Classico du 21 septembre s’annonce comme un vrai tournant, avec un PSG qui peut s’appuyer sur une base offensivement riche malgré l’absence des deux cadres Dembélé et Doué, et un OM prêt à exploiter toute faiblesse éventuelle de l’adversaire tout en gérant des soucis hors terrain. Les semaines à venir seront decisives pour clarifier les effectifs retenus et les options offensives des deux équipes, alors que les regards restent braqués sur les performances, les choix tactiques et les éventuels mouvements de transferts qui pourraient redistribuer les cartes avant le coup d’envoi à Marseille.
