Italie
Hier soir, dans le duel entre la Roma et Lille, Berke Özer, portier turc de Lille, a repoussé trois penalties lors d’une même séquence, inscrivant son nom dans l’histoire des Coupes d’Europe. Cette performance spectaculaire a été marquée par deux tirs manqués consécutifs de l’attaquant adverse et par le troisième arrêt qui a scellé le moment. Pour mémoire, un gardien argentin de Gérone, Gazzaniga, avait réussi un triple arrêt sur penalties dans un autre contexte, mais lors d’une action répétée et distincte face à Bilbao en 2024.
La performance est saluée dans toute l’Europe et, en Italie, elle a déclenché une véritable polémique baptisée « penaltygate ». L’entraîneur romain a déclaré que c’était la première fois qu’il voyait trois penalties manqués sur la même séquence, estimant que l’épisode a compromis le résultat tout en révélant des erreurs techniques répétées et une lutte jusqu’au bout de l’équipe.
Dans la presse italienne, les deux tireurs « coupables » ont été Artem Dovbyk et Soulé : Dovbyk pour ses deux premiers tirs et Soulé pour le dernier. Le Corriere della Sera rappelle que le moment du match restera gravé dans les mémoires non pas pour la qualité du jeu, mais pour ce qui s’est passé entre la 37e et la 39e minute de la seconde période, lorsque les trois penalties ont été manqués face à Özer.
Le Corriere dello Sport ajoute que, à Rome, on ne peut pas tirer les penalties comme ça et que Özer a, dans une séquence folle, refusé deux fois Dovbyk et une fois Soulé, offrant une démonstration implacable et dévoilant les faiblesses d’une équipe romaine distrait et inefficace offensivement.
La Gazzetta dello Sport détaille que Dovbyk a raté son premier tir puis son second, et que Soulé a tenté une frappe peu rompante. Le quotidien rappelle aussi qu’un entraîneur célèbre avait auparavant qualifié Lookman de « pire tireur de penalties », peut-être jusqu’à ce soir-là.
Au terme de cette soirée, l’épisode reste comme une démonstration spectaculaire qui a alimenté les débats autour de la performance et des erreurs adverses, sans occulter le contexte européen de la confrontation.
