Ben Doak et les dangers des réseaux sociaux pour les footballeurs
Ben Doak, jeune star écossaise, partage son expérience sur les dangers des réseaux sociaux pour les footballeurs, révélant comment il a appris à se protéger des critiques en ligne.
Une réalité quotidienne pour les adolescents
Dans un foyer où vivent des adolescents, une coupure d’eau est généralement accueillie par un haussement d’épaules, tandis qu’une connexion Wi-Fi défaillante provoque des réactions plus vives. Pour beaucoup de jeunes, l’accès aux réseaux sociaux est devenu indispensable, au point de faire passer la civilisation occidentale pour menacée sans elle.
Le parcours de Ben Doak
Né au nouvel millénaire, Ben Doak a grandi comme tant d’autres de son âge, avec l’habitude de naviguer sur les différentes plateformes en ligne. Cependant, pour ce jeune d’origine écossaise, le plaisir d’interagir quotidiennement sur le web a rapidement été terni.
Après avoir fait ses débuts avec Liverpool contre Derby il y a deux ans, il a rapidement compris que les éloges de certaines personnes anonymes sur Internet n’étaient pas toujours sincères.
Ben Doak s’appuie sur ses coéquipiers pour des retours plutôt que sur les réseaux sociaux.
La face cachée des réseaux sociaux
« Au début, quand je jouais pour Liverpool, il était facile de se laisser emporter par les réseaux sociaux », confie le jeune homme de 18 ans. Il explique qu’après une performance moyenne, il était tentant de se tourner vers les critiques en ligne, mais cela ne lui a apporté que du stress.
« J’ai réalisé que ces gens ne sont pas mes amis. Ils vous mettent en avant et vous frappent ensuite aussi fort », ajoute-t-il.
Gérer les critiques
Pour faire face à cette situation moderne, Doak a pris la décision de ne plus prêter attention aux réseaux sociaux. « C’est plus facile, franchement. C’est épuisant de lire les éloges et les critiques », explique-t-il. Pour lui, l’opinion la plus importante est celle de ses coéquipiers et de ses entraîneurs, et jusqu’à présent, il a reçu des retours positifs.
Une influence positive
Jurgen Klopp a vu en lui un potentiel exceptionnel, et même si le manager n’est plus présent, ses conseils résonnent encore dans l’esprit de Doak. « Sur le terrain, amuse-toi », a conseillé Klopp, une maxime que Doak a adoptée.
Doak a eu un mentor exemplaire à Liverpool avec l’ancien entraîneur Klopp.
Une carrière pleine de promesses
Doak a fait face à des défis, notamment une blessure qui l’a empêché de jouer pendant un temps. Même s’il a vécu un été différent de ce qu’il espérait, sa première apparition en équipe nationale a rehaussé sa motivation.
Le jeune homme a également remercié son entraîneur en Écosse, Clarke, pour sa confiance.
Regarder vers l’avenir
Doak a fait cinq apparitions avec Liverpool et est déterminé à continuer sur cette lancée. « La semaine dernière, j’ai joué trois matchs en sept jours, c’est la plus grande charge de travail que j’ai eue depuis longtemps », confie-t-il, affirmant qu’il se sent en forme et prêt pour la suite.
Michael Carrick est le dernier entraîneur à croire en l’immense potentiel de Doak.
Un engagement vers l’excellence
Doak insiste sur l’importance de ne pas se complaire dans le passé. « Je ne peux pas juste penser : ‘Je serai sélectionné à nouveau, c’est bon’. Toutes mes pensées vont vers mes objectifs », précise-t-il.
La pression des critiques de l’extérieur ne l’affecte plus. Pour lui, la priorité est de se concentrer sur son jeu et d’apprécier chaque moment sur le terrain.