Comme la semaine dernière, les Palois n’ont pas ménagé leurs efforts en défense, conscients que l’OLB, déjà auteur de 43 points après 15 minutes lors du déplacement à Nantes, possédait une puissance de feu parmi les plus impressionnantes de la division.
Après six minutes de jeu, le score est sans appel: 16-2. L’Elan est en réussite à 3 points (4 sur 4) et Orléans n’est qu’à 1 sur 9 au tir. Contrairement au premier match, l’attaque est en place. Défense solidaire et jeu rapide font le sel du basket palois qui étourdit les Grenats et réjouit le public (20-7, 8e).
Mickaël Hay peut lancer ses premières rotations avec confiance, assurant une lourde tâche défensive et conclure le premier quart sur 22-11, ce qui témoigne de la propreté du jeu béarnais, encore sans balle perdue.
Les Orléanais reviennent avec une ardeur nouvelle. Comme les Palois restent au niveau supérieur, le score se fige (25-13, 13e), dans ce qui ressemble de plus en plus à un combat de poids lourds. L’OLB peut compter sur un Thirouard-Samson inspiré; l’ailier, délié, devient une rustine efficace (29-18, 16e).
Un temps-mort et trois possessions plus tard, l’Elan enclenche le mode rouleau compresseur et enchaîne un 8-0 (37-18, 17e) qui permet à François Wibaut de s’illustrer.
Les Palois restent fidèles à leur défense, n’autorisant que neuf points en autant de minutes sans commettre la moindre faute (41-20, 19e).
Un seul reproche à formuler: la gestion défensive dans la dernière minute qui permet à Orléans de revenir et de passer au vestiaire avec -16 d’avance (41-25).
La 24e minute voit le rapproché à 11 points (45-34), signe d’un premier temps faible vert et blanc. Face à ce répit et au regain de confiance adverse, Hay sécurise les arrières en associant Milanese à Cornely. Les deux tirs à 3 points de Cornely tombent et ramènent le score au centre du village (53-38, 26e).
Gros écart en deuxième partie: l’Elan n’a plus le même brio mais conserve la maîtrise. À la buzzer du 29e, Thelwell envoie un tir à 3 points et ramène l’écart à 58-40.
Le banc vert et blanc se lève, uni comme un seul homme (63-46, 30e).
Orléans ne lâche pas prise et pousse un 0-6 rapide qui contraint l’Elan à un temps-mort de recadrage (62-52, 32e). Cornely revient avec ses trois fautes et la défense tient le cap: 69-52, 33e; puis 70-54, 35e.
Le succès est désormais assuré face à un rival direct. Après ce déplacement mardi à Nantes, l’Elan doit maintenir ce sérieux pour conserver son invincibilité et préparer le rendez-vous au Palais samedi prochain contre Gries, le bourreau des derniers quarts de finale, avec une idée simple en tête: rester concentré.









