Barry Ferguson, entraîneur par intérim des Rangers, connaît une période intense dans sa carrière, ayant déjà dirigé l’équipe pour quatre matchs, avec un défi crucial qui s’annonce dimanche contre le Celtic. Cet ancien capitaine de l’Ibrox partage ses réflexions sur la pression, le changement de perspective et l’évolution de son rôle.
Un nouvel état d’esprit
Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe, Ferguson admet avoir découvert des aspects inattendus de sa personnalité. Il a confié : « J’ai été surpris de ne pas perdre mon calme aussi facilement. » À 47 ans, il estime qu’il est temps de faire preuve de maturité. Avant une victoire emblématique contre Fenerbahce, il a dressé un portrait saisissant de la situation actuelle des Rangers, marquée par des hauts et des bas.
Des défis à relever
Ferguson a également exprimé son étonnement face au soutien de son personnel. « Ils me calment », a-t-il déclaré, reconnaissant que leur présence l’aide à maîtriser ses émotions pendant les matchs. Le succès suite à un penalty face à Fenerbahce lui a donné une dose de confiance, mais il est conscient que des défis encore plus grands l’attendent.
La réalité d’une équipe qui traverse une période serrée et qui doit se préparer pour un derby essentiel ne fait qu’accentuer la pression. « C’est un travail qui exige une attention constante, surtout avec ce prochain match contre le Celtic », a-t-il ajouté.
Évaluation des joueurs
En tant qu’entraîneur, Ferguson a changé sa vision sur certains joueurs, notamment Cyriel Dessers. « J’ai toujours reconnu son éthique de travail. Nous avons discuté des aspects de son jeu qu’il peut améliorer, et il est réceptif à cela. » Il souligne l’importance de l’apprentissage, quel que soit l’âge des joueurs, en ajoutant que le succès dépend de leur volonté d’évoluer.
La leçon de Walter Smith
Il rappelle l’une des leçons les plus importantes qu’il a apprises de Walter Smith : « Affrontez tout de front. » Cette philosophie l’a guidé dans sa prise de décision après le départ de Philippe Clement. « Je suis habitué à la négativité, mais je suis ici parce que le football est ma vie », a affirmé Ferguson, déterminé à réussir avec les Rangers.
Une passion pour la pression
Côté personnel, Ferguson évoque le choix difficile d’annuler des vacances pour se consacrer à sa nouvelle fonction. À l’aube d’un match intense contre le Celtic, il se sent revigoré par le défi : « C’est ce que j’aime dans le football, et même si la pression est forte, je ne voudrais pas être ailleurs. » Son engagement envers le club et sa passion pour le sport se reflètent dans sa manière de gérer les hauts et les bas.
Le prochain défi sera de maintenir cet élan et de transformer sa passion pour le football en réussite tangible sur le terrain, en commençant par le match tant attendu contre le Celtic.










