Royaume-Uni, Israël
Des supporters de Maccabi Tel Aviv ne pourront pas assister au match de l’Europa League contre Aston Villa, programmé la semaine prochaine, en raison de préoccupations liées à la sécurité. Le Safety Advisory Group a informé Aston Villa qu’aucun supporter voyageant ne sera autorisé à Villa Park le jeudi 6 novembre. Le contexte du conflit entre Israël et la Palestine et le risque de manifestations a conduit à cette mesure. Les autorités ont précisé que la sécurité des spectateurs et des habitants reste au cœur des décisions. Le club est tenu informé et travaille avec les autorités locales pour assurer l’ordre autour du stade.
Dans un communiqué, Aston Villa a indiqué que la décision émane d’une instruction du Safety Advisory Group. Le SAG a ensuite écrit formellement au club et à l’UEFA pour confirmer l’interdiction des supporters visiteurs. Cette mesure vise à prévenir tout incident et à limiter les tensions autour de la rencontre. Le club rappelle que la sécurité du public est la priorité absolue.
La police du West Midlands a signalé des préoccupations de sécurité publique en dehors de l’enceinte et des difficultés potentielles à maîtriser des protestations nocturnes. Le club précise qu’il poursuit un dialogue constant avec Maccabi Tel Aviv et les autorités locales dans ce dossier. La sécurité des supporters et des résidents locaux demeure au premier plan des décisions prises.
La police a qualifié le match de risque élevé et a déclaré soutenir l’interdiction des supporters visiteurs. Selon ses éléments, la décision s’appuie sur le renseignement actuel et sur des incidents passés, notamment des affrontements et des actes de haine lors de l’édition 2024 de l’Europa League entre Ajax et Maccabi Tel Aviv à Amsterdam. La police affirme que cette mesure aidera à limiter les risques pour la sécurité publique et réaffirme sa tolérance zéro envers les crimes de haine.
La décision intervient alors que le Royaume-Uni a mis fin à ses vols de surveillance au-dessus de Gaza après la libération des otages détenus par le Hamas, selon le ministère de la Défense. Des avions de surveillance opéraient au-dessus de Gaza depuis décembre 2023 et étaient destinés uniquement à localiser des otages. Le MoD a annoncé jeudi que ces vols avaient pris fin à la suite d’un accord sur un plan de paix soutenu par les États-Unis, qui a permis la libération des 20 otages restants.
