
Aston Villa vs Manchester United : le fossé se creuse
Aston Villa et Manchester United se neutralisent, révélant un fossé croissant entre les deux clubs.
Dans un match de Premier League qui s’est terminé sur un score de 0-0, Aston Villa et Manchester United ont mis en lumière le fossé grandissant entre ces deux clubs, tant sur le plan financier que sportif. Morgan Rogers résume bien cette situation actuelle, alors que les Red Devils accusent un retard sur le terrain et en dehors.
Situation financière et stratégique
Nassef Sawiris, co-propriétaire d’Aston Villa, aimerait que le club génère des revenus similaires à ceux de Manchester United. Cependant, Sir Jim Ratcliffe, nouvel actionnaire des Red Devils, pourrait abandonner plusieurs millions d’euros de revenus pour aligner son équipe sur les objectifs sportifs de ses rivaux.
Une structure claire à Villa
À Aston Villa, la structure footballistique est bien définie sous la direction d’Unai Emery. Sawiris est conscient que pour rivaliser régulièrement avec l’élite du football en Angleterre et en Europe, Villa doit augmenter sa capacité financière. Avec une capacité de stade d’un peu plus de 40 000 places et un suivi mondial bien inférieur à celui de United, chaque erreur pourrait coûter cher.
Pour rester compétitif, le club doit vendre des joueurs, un exercice difficile à réaliser sans perdre en compétitivité.
Les revenus de Manchester United
United a rapporté près de 650 millions d’euros pour l’année se terminant le 30 juin. Les supporters continueront à affluer à Old Trafford, peu importe la performance de l’équipe, et dépenseront pour des articles dérivés à travers le monde.
Un contraste de leadership
Alors que le club de Manchester peine à clarifier sa structure de pouvoir, l’absence de décision apparente concernant le futur d’Erik ten Hag illustre ce problème. Malgré un investissement de 1,25 milliard d’euros pour une part de 27,7 %, Ratcliffe déclare que la décision de conserver ou non l’entraîneur n’est pas entièrement de son ressort, soulignant une situation déroutante.
À l’inverse, Villa a permis à Emery de façonner le club selon sa vision, une stratégie qui semble porter ses fruits pour le moment.
Le poids d’Alex Ferguson
Sir Alex Ferguson, qui a dirigé United pendant 26 ans en remportant 38 trophées majeurs, incarne le type de leader dont le club semble manquer actuellement. La clarté qu’il apportait est désormais absente, laissant place à des interrogations sur les rôles au sein de l’organisation.
Les priorités des clubs
Morgan Rogers est un exemple de la manière dont Villa fonctionne sous Emery. Après avoir impressionné lors du match contre Middlesbrough, il a été signé pour 8,5 millions d’euros. Villa a bien évalué son potentiel, mais la question demeure : pourquoi ne pas l’avoir inclus dans le transfert de Finn Azaz deux jours auparavant ?
Aperçu des performances
Cependant, malgré quelques absences majeures dans leur équipe, Aston Villa a continué à montrer une certaine cohérence dans son jeu. Les choix tactiques d’Emery, malgré les blessures, ont sensiblement contribué à leur performance.
De son côté, United, qui a laissé de côté des recrues coûteuses, a été moins efficace, soulignant une opportunité manquée pour l’équipe.