France
Malgré sa deuxième place en Ligue 2, l’AS Saint-Étienne traverse une période de turbulences et Eirik Horneland, le coach norvégien de 50 ans, se retrouve au cœur de nombreuses interrogations sur ses méthodes et son avenir dans le Forez. La victoire à domicile contre Nancy (2-1) lors de la 15e journée n’a pas suffi à dissiper les tensions autour du projet stéphanois.
La réaction d’Horneland après cette victoire a étonné par sa virulence. « On n’a pas été au niveau qu’il fallait. Il fallait tuer le match. On a été trop lent, pas suffisamment sérieux », a-t-il déclaré, laissant transparaître une frustration profonde. Sa sortie médiatique, marquée par des phrases fortes, illustre l’exaspération du technicien face aux performances de son équipe. Sa remarque « Je suis vraiment très agacé. C’est une équipe qui devrait faire beaucoup beaucoup mieux » témoigne d’un décalage entre les attentes du staff et la réalité du terrain.
La pression autour de Horneland s’explique aussi par l’ampleur des investissements réalisés par la direction lors du mercato estival : environ 25 millions d’euros dépensés pour renforcer l’effectif, dans l’espoir d’un retour rapide en Ligue 1. Si la deuxième place actuelle donne l’accès direct à l’élite, le niveau de jeu et la rigidité tactique du coach suscitent des interrogations, d’autant plus que les problèmes défensifs persistent depuis plusieurs mois sans solution évidente.
Selon des proches du club du Forez, l’avenir d’Horneland dans le club semble de plus en plus incertain, indépendamment des résultats sportifs. La défense demeure un problème sérieux récurrent et les rumeurs évoquant une rupture entre le coach et les dirigeants reflètent des divergences sur la trajectoire à suivre. La patience des instances dirigeantes semble en train d’atteindre ses limites, et Horneland devra démontrer rapidement sa capacité d’adaptation pour rester en poste.
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